CHEF DE VOITURE ET TIREUR AML 60 TAKOM

En effet, dans l'armée française, du moins à une certaine époque, on disait chef de voiture. Le quidam et son complément de tourelle, le tireur, ont été peints selon la même recette que le conducteur.
Les brelages FAMAS ont aussi été délicatement poncées.
Les visages, dépourvus de masque, ont été plus facilement peints, particulièrement les yeux.
Leurs poses sont toujours trop figées mais l'un manipule son intercom et l'autre porte une paire de jumelles.
Autre bémol, les fils des écouteurs du casque radio sont représentés en relief sur le cou des figurines, ce qui limite l'orientation des têtes.
J'y ai pensé trop tard mais j'aurai dû poncer le câble et faire un raccord entre le col et les écouteurs avec un fil de couture ou autre, permettant de tourner les têtes sous d'autres angles et de dynamiser les figurines.

Languette d'introduction de la bande de cartouches

Petit oubli sur ma mitrailleuse AA 52, la languette d'introduction de la bande de cartouches.
Le premier maillon de la première cartouche de celle-ci est muni d'une languette métallique qui permet de charger l'arme sans avoir à ouvrir le couvercle d'alimentation. Ainsi, la première cartouche introduite par la gauche, cette languette dépasse de la fenêtre d'éjection des maillons à droite. Notons que les étuis tirés sont éjectés par le dessous de l'arme, par une fenêtre qu'un volet ferme et protège en dehors du tir.


Par la même occasion, j'ai créé la bretelle de transport modèle 1938 ( la même que pour le FM 24/29 ) avec son crochet typique permettant le port et le tir à la hanche.
Le mieux étant l'ennemi du bien, je n'ai pas mis ma bretelle dans cette configuration raccourcie.

AML 60 TAKOM, manille latérale gauche

Nous arrivons presque au bout de notre modèle réduit.
Après le positionnement du conducteur, la coque supérieure a été mise en place et collée.
Nous avons fixé la partie arrière du panneau de l'écoutille de la tourelle, une plaque de constructeur à l'arrière droit de la tourelle, deux manilles à l'arrière, une de chaque côté et une sur le sommet de l'amortisseur gauche. Nous aurions dû en placer également une sur l'amortisseur droit mais comme elle sera cachée par le fer de la pelle nous l'avons omise.
Une manille prendra place également à l'avant mais uniquement après le positionnement du cable de remorquage auquel elle sera attachée et après la pose de l'immatriculation. Ce câble se prendra dans une autre manille qui se fixera à l'arrière, sur la plage moteur.
Sur la plage avant de notre AML 60 nous avons collé les outils, fer de pioche, manche de pioche, hache et pelle.
L'intérieur du fer de la pelle présente une méchante trace d'éjection du moule, ce qui est assez rare pour être souligné, mais elle sera cachée au final.
Une pièce en demi-lune prend place sur le tambour des armes de bord, entre le mortier et les mitrailleuses, mais elle doit être collée sur les bords du masque afin de ne pas gêner leur pointage. Cette demi-lune doit affleurer la surface du tambour, ce qui nécessite un assemblage à blanc préalable et un ajustement des points de collage.

AML 60 TAKOM, sangle de fixation des plaques de franchissement

C'est en collant les manilles que l'on se rend compte qu'il nous manque quelque chose. En effet, pas de câble de remorquage, accessoire pourtant présent sur tout bon véhicule militaire.
Mais de nombreux véhicules anciens présentés dans les musées ou en pot de fleurs devant les casernes sont dépourvus de lot de bord et/ou de lot pionnier et la précision de la documentation s'en ressent, ceci expliquant cela.
Sur l'AML, le câble se fixe à la manille avant, entre les phares, en passant sous les plaques de franchissement, et à une autre manille à l'arrière, en passant normalement sous le pot d'échappement. Entre les deux, il court à gauche de l'engin, le long de la plage avant, sous le ressaut de la tourelle, et le long du coffre arrière gauche.
Nous l'avons donc fabriqué comme il est dit dans presque tous les tutos, un faisceau de fil électrique entortillé à la visseuse-dévisseuse. Une fois coupés à la longueur voulue, les deux extrémités sont collées dans les oeillets d'un câble de récupération ( Tigre de chez ITALERI ) que nous avons percés au mini-foret.
Les plaques de franchissement, qui font office de pare-choc ou de pare-bufflevache, sont simplement munies de sangles de maintien en feuille de plomb que j'ai agrémentées d'une boucle et d'un ardillon en fil métallique de 0,16mm d'épaisseur, excusez du peu, un brin de fil électrique d'une connexion informatique.
Nous atteignons là les limites du réalisable et du visible. Le mieux sera-t-il l'ennemi du bien ?
Ces deux pièces seront collées au final, après peinture, puisque les plaques de franchissement devront être collées après le positionnement du câble.
Un extincteur prend place sur l'aile avant droite, sans commentaires particuliers.

AML 60 TAKOM, trappe du conducteur

Comme pour la tourelle de l'AML 60, TAKOM propose des épiscopes rapportés pour orner la trappe du conducteur. Ce qui nous donne la possibilité de les placer ou non, sachant que ces moyens de vision, viseur et épiscopes de la tourelle compris, ne sont pas positionnés de manière permanente mais seulement lors des manoeuvres. En dehors de ces périodes, ils sont conservés à l'abri et au sec, comme tous les moyens optiques. Cette trappe peut être présentée fermée ou ouverte de manière assez réaliste.
Malheureusement cette pièce présente quatre vilaines traces d'éjection sur sa face intérieure, rien que cela. Autre petit bémol, le système de fermeture de la trappe n'est pas représenté ni même ébauché. Ce que nous nous sommes empressés de corriger, comme vous pouvez l'imaginer.
Les photos de ce système sont rares et il est peu visible, partiellement caché par les épiscopes.
Quelques tronçons de baguette EVERGREEN ( diam. 0,75 et 0,50mm et du fil de laiton de 0,35mm ) et la messe était dite.
Les poignées en laiton servent à saisir la trappe et la tirer vers son emplacement pour la fermer.
J'ai également figuré le logement du téton de verrouillage en position ouverte, peut être un peu gros et de mauvaise forme mais il est quasiment invisible sur les photos. Il me permet au moins de hausser la trappe lorsqu'elle est ouverte, que je trouvais trop basse et gênée par le fer de la pelle, et de fournir un deuxième point de collage. La fixation de l'axe de rotation sur le coin de l'écoutille paraît assez faible et fragile.
Nous avons fait l'impasse sur les fixations des épiscopes, là nous sommes dans l'arachnéen.