AML 60 TAKOM, ultimes détails

Elle est presque terminée, notre AML 60 TAKOM.
Nous avons détaillé les manilles en ajoutant la poignée courbée. Afin de maintenir plus fortement le câble, nous avons collé une petite pièce en forme d'angle droit sur le côté gauche du glacis ( en remplacement de celui d'origine, trop petit et de mauvaise forme ) et une autre similaire mais inversée au dessus du coffre latéral gauche.
Puis nous avons mis en place les deux rétroviseurs dont les montants sont très fins et par conséquent très fragiles. Attention à la casse lors des manipulations.

Le tireur de la mitrailleuse AA 52 est peint, ainsi que le fusilier qui sera présenté dans un prochain article, suivant les couleurs suivantes :
- couvre casque en HM 72, kaki mat,
- veste fourrée en HM 159, gris brun kaki mat,
- treillis en HM 102, vert armé mat.

Voici donc les photos de notre fusilier. Même remarques que pour le mitrailleur.

Notre banc avec des figurines pour donner une idée de la taille

Vous aurez déjà compris que cette AML 60 est un souvenir de mes jeunes années. Elle sera aussi exacte que possible à mes souvenirs et mes rares photos. Nous la placerons dans un décor authentique ou peu s'en faut.
L'Alsace s'imposait, la région de Sélestat de surcroît. Pour marqueur géographique j'ai choisi un élément architecturale typique de la région, le banc reposoir alsacien.
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&rct=j&opi=89978449&url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Banc-reposoir_d%2527Alsace&ved=2ahUKEwjHttbhrbeHAxV8UqQEHeWFCOAQFnoECBoQAQ&usg=AOvVaw2vbgt5TfSmLzFZ-Q4d8Yuv
Ces sièges ont été mis en place au XIXème siècle, une première série en 1811 sous le règne Napoléon 1er, nommés "banc du Roi de Rome" en hommage à la naissance de l'héritier impérial, une seconde série en 1854, sous le règne de Napoléon III, nommés "banc de l'Impératrice Eugénie" en l'honneur de l'épouse du monarque.
Les deux séries sont de construction similaires, en grès rose des Vosges, deux piliers supportant un linteau et une assise pour s'asseoir. Ces bancs étaient accompagnés de deux bornes.
La série de 1811 comporte souvent des piliers sculptés.
Les bancs étaient placés à intervalles réguliers d'une demi-lieue, à l'ombre de tilleuls. Le linteau permettaient aux paysannes d'y déposer faciliment les paniers qu'elles portaient alors sur la tête. Les paysans, quant à eux, déposaient leurs hottes sur les bornes qui permettaient également aux cavaliers de monter et descendre de leurs montures.
Plusieurs bancs reposoirs de ce genre existent encore dans les environs de Sélestat. Nous avons choisi l'un des deux situés dans le village voisin de Scherwiller. Son emplacement nous paraîssait le plus propice à l'idée de notre diorama.
N'ayant pas l'occasion de nos rendre sur place pour prendre les mesures, nous avons choisi celle du banc reposoir d'Eichhoffen, le seul dont nous ayons trouvé les dimensions : H : 170, L : 220, P : 40, que nous avons adapté à nos matériaux, du carton plume.




 

PISTOLET MITRAILLEUR MAT 49

La mise en peinture de notre AML est en cours d'achèvement. Pour vous faire patienter, nous vous présentons les deux pistolets mitrailleurs MAT 49 qui armeront les deux personnels en tourelle, histoire d'étoffer un peu la scénette.
Certe, nos deux gendarmes sont déjà dotés de pistolets automatiques mais il s'agit d'armes munies de munitions de sécurité, à balles réelles, dont l'emploi est strictement interdit lors d'un exercice, nous le comprenons aisément.
Les armes sont de la même provenance que la mitrailleuse AA 52, la boîte ITALERI ACCESSORIES II, référence 420. Elle comprend divers équipements et armements français, américain et allemands de la seconde guerre mondiale et bizarrement des armes françaises modernes, période 50-80, AA 52, MAS 49/56, LRAC de 73mm et MAT 49.
Ces armements sont d'une qualité assez médiocre mais si nous les reconnaissons aisément. Jusqu'à récemment et l'arrivée de l'impression 3D, ils avaient au moins le mérite d'exister.
Les PM MAT 49 sont moulés avec le chargeur à la verticale et des crosses téléscopiques séparées, bien trop épaisses et trop courtes.
Concernant nos deux pistolets mitrailleurs, l'un est représenté en position transport avec le chargeur replié sous le tube de refroidissement du canon et avec une crosse d'origine que nous avons affinée et améliorée avec les deux renforts transversaux de la plaque de couche ; l'autre a le chargeur en position 45° et la crosse est réalisée en fil de laiton, lui aussi muni des deux renforts longitudinaux arrières.
Sur ces deux armes, les crosses sont en position intermédiaire, pour le tir au jugé. Elles sont encore dotées d'un levier d'armement et d'une manette de sécurité sur l'arrière de la poignée pistolet, tous deux en étiré.
Des bretelles de transport en feuille de plomb complètent le tout.
Pris dans nos opérations de détaillage, nous avons omis de représenter les bouchons de tir à blanc, indispensables pour l'utilisation de munitions d'exercice. Personne n'est parfait.