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LA PEINTURE CONTINUE !

Le 22/09/2009

L'extincteur tel qu'il sera visible dans la tourelle Le dessous de l'extincteur L'arrière de l'extincteur, sera peu visible mais peint comme si

L'extincteur tel qu'il sera visible dans la tourelle
L'extincteur tel qu'il sera visible dans la tourelle 

Donc, le montage de la tourelle étant terminé, j'attaque la peinture des différentes parois qui seront assemblées à l'issue.

Je ne sais pas si je l'ai déjà mentionné précédemment mais je peins au pinceau, d'où une certaine lenteur. Ce qui explique le peu d'articles en ce moment.

Je peins indifférement à l'acrylique TAMYA ou à l'emanel HUMBROL ou REVELL quand la première est introuvable. Je n'hésite pas à peindre l'un sur l'autre et vice-versa sans jamais avoir rencontré aucun problème. Sauf une fois mais je crois que c'était à cause du vernis utilisé, mais cela est une autre histoire.

Aujourd'hui je vous présente l'extincteur que je viens de finir de peintre. Je l'avais déjà présenté lors du montage des parois de la tourelle. Il est peint en HUMBROL, mat et brillant, HM 86 matt light olive pour le vert du support, 19 bright red pour le corps de l'extincteur, HM 33 matt black pour les poignées et le cône de diffusion, 54 brass pour la goupille et le tube reliant la poignée au cône.

Pour le peindre, j'ai piqué l'extincteur au bout d'une épingle chauffée au rouge, elle-même maintenue par une pince à linge. L'épingle est bien sûr fichée dans l'endroit qui sera le moins visible une fois l'extincteur collé à son emplacement.

Une fois collé, l'extincteur recevra une couche de vernis mat pour unifier l'ensemble.

J'aurais pu poussé un peu plus loin le détaillage de cette pièce, comme le perçage du cône de diffusion, une étiquette sur le corps de l'extincteur, mais à l'emplacement qui lui est prévu, il sera de toute façon peu visible.

Je précise encore que je peins intégralemen tous les détails de mes maquettes même les endroits qui seront peu ou pas visibles une fois le tout monté, comme le cul de l'extincteur. Complexe de perfection quand tu nous tiens.

Prochain article, sur la maquette, la peinture des parois qui avance de son pas de sénateur, peut être le mois prochain.

En attendant, je vous servirai un article sur une autre de mes passions.

 

 

 

POUR FAIRE PATIENTER

Le 01/10/2009

 

     La peinture des figurines piétine un peu en ce moment. Je m'en excuse. Il faut dire que mes journées de repos sont assez chargées et ça ne va pas s'améliorer avant quelques temps encore.

     Donc, pour vous faire patienter, je vais vous présenter l'une de mes premières maquettes, la troisième en fait. Je l'avais montée voilà près de 20 ans.

     Il s'agit du kit TAMIYA M106 A1 mortar carrier, référence 35116, fourni avec trois figurines. Il est complété par le kit TAMIYA us armored troops, référence 35117. Deux kits qui ne sont plus au catalogue TAMIYA depuis longtemps mais qui peuvent encore se trouver sur des sites internets bien achalandés.

     Le kit us armored troops

 représente des soldats américains de la période vietnam, mais les uniformes sont valables pour la période 1960 à 1980, casque M 1, gilet pare-éclats M 1969, brelage M 1967, fusil M 16.

     Côté qualité, on est loin, très loin de la précision de gravage des produits actuels. Mais à l'époque, fin des années 80, à part VERLINDEN et quelques marques bien souvent introuvables, on avait pas trop le choix.

     Le seul avantage du kit est de trouver des poses originales pour l'époque, comme les soldats assis et le pilote de la tête aux pieds. D'ailleurs, l'un au moins des deux soldats assis a été cannibalisé en soldat russe en AFGHANISTAN sur un diorama présenté dans la revue ABM fin 80 ou début 90.

     Le kit du M106, un M113 équipé d'un mortier M30 de 107mm ( 4.2 inch ), date également quelque peu. Le détaillage et l'assemblage laissent à désirer. Mais il est intéressant. D'abord parce que son intérieur est relativement bien détaillé pour une maquette des années 80 et il reste bien visible par les trappes supérieures ouvertes, ensuite parce que son capot moteur est mobile et peut permettre l'installation du moteur. Je crois, sauf erreur de ma part, que certains kits TAMIYA du M113 étaient équipés de ce moteur.

De surcroît, ce kit fourni trois figurines, les servants du mortier.

    Dommage que cette maquette soit devenue rare car elle permet, outre son surdétaillage, de multiples variantes scratchées. L'engin réel est toujours ou a été en activité sous plusieurs versions :

-M125A1 avec mortier de 81mm.

-M1064 avec mortier de 120mm, en service dans l'US ARMY et dans l'armée suisse...

    A noter qu'une partie de la maquette avait fait l'objet d'un kit séparé : US 107MM MORTAR AND CREW, référence 53119. Les servants et le mortier vendus à part. L'idéal pour montrer l'arme sous tous les recoins, de préférence dans un décor VIETNAM où le mortier fut employé dans cette configuration, à KHE SANH en particulier.

    Ces trois figurines amènent les mêmes remarques que précédemment, faible qualité du gravage, physionomie  approximative. Les personnages sont plutôt datés années 70 - 80, vêtus avec chemises et pantalons sans poche cargo.  Deux des personnages sont équipés de brelage type ALICE, en forme de Y, adopté par l'US ARMY en 1974. Par leurs poses en pleine action de tir, ils restent une bonne base pour du détaillage ou du cannibalisme UP TO DATE.

 

 

 

 

 

 

POUR PATIENTER - M106 MORTAR CARRIER

Le 02/10/2009

 

     Si les figurines sont loin d'être à la hauteur des productions actuelles, le véhicule reste une honnête maquette, juste dans ses formes, assez bien détaillée, facile à monter. Surtout, elle reste incontournable pour les amateurs de matériels us modernes car unique.
     Le montage s'effectue sans problème. Seul petit bémol, l'alignement des deux parties des rateliers à obus, dans l'habitacle, qui reste aléatoire.
    
     Le support du tube du mortier permet son pointage dans deux positions, la plus basse permet de refermer complètement les trappes du toit, la plus haute l'interdit et oblige à les laisser ouvertes. Mais on pourra toujours les refermer partiellement. Option à choisir lors du montage. A noter que la plaque support du mortier peut pivoter à 360°.
     Les chenilles sont en vynile, à souder avec l'antique méthode de la lame chauffée. Les bavettes de protection latérale cachent judicieusement cette vilaine soudure et permettent de faire l'impasse sur le sagging ( fléchissement naturel des chenilles sous le poids des patins ).
     Si je me rappelle bien, j'avais également pratiqué ( d'après photo ) une ouverture en demi cercle sur le support métallique de la bavette gauche, à l'avant, de manière à former un marche pied permettant de grimper sur l'engin.
     La face extérieure des chenilles est correcte quant à la face intérieure, elle plus que basique. Des chenilles en résine ou en métal ne seraient pas de trop.

     Le capot moteur est mobile et le déflecteur de vague peut être placé dans trois positions différentes : mode route ( replié contre l'engin ), mode amphibie ( comme sur les photos ), mode entretien ( rabattu sur le sol pour libérer le capot moteur ).

     Lors du montage, j'avais choisi de mettre le déflecteur en mode amphibie pour y placer le filet de camouflage. Pure invention de ma part qui ne reposait sur aucune documentation.

     La rampe de débarquement arrière est montée sur gonds, pouvant être fermée ou ouverte. Mais le portillon est simplement gravé dans la rampe. J'avais opté pour le découpage de ce portillon afin de le mettre en position ouvert avec la rampe relevée. Les charnières, irrémédiablement détruites dans cette opération chirurgicale, ont été remplacées par des équerres découpées dans une pièce angulaire de la boîte à rabiot.

     S'agissant de ma troisième maquette, débutant dans cette matière, j'avais limité le scratching :
- au pare-brise du pilote, représenté d'après photo et découpé dans une pièce de rhodoïd, les montants étant simulés par un trait de peinture,
- au support de la boîte à munitions de la mitrailleuse de .50 que j'avais complété avec une pièce en L, servant à maintenir les bandes de cartouches dans la boîte,
- à un gyrophare placé au coin arrière gauche, un simple morceau de grappe arrondi à un bout et collé sur un morceau d'étiré,
- à des supports pour la plaque de base du mortier, sur le côté gauche de l'engin

     Si je devais monter ce modèle de nos jours, avec mon expérience du scratching et une documentation abondamment visible sur le net , je crois que je me régalerais à le détailler de fond en comble, sous toutes les coutures, dedans et dehors. Il y a suffisamment  de pièces à affiner ou à refaire : les supports des obus, le ratelier des fusils, les sièges, le poste conducteur, les piquets de pointage, l'écouvillon, les poignets, le jerrycan extérieur, le rouleau de cable téléphonique, les chenilles ( à remplacer ), le moteur ( à créer de toutes pièces ) et j'en passe des meilleurs.

     Peut être qu'un jour je me laisserai tenter.

     Le vrai en action.

http://www.youtube.com/watch?v=x0En-nqXal4

    


 

 

POUR PATIENTER - M106 MORTAR CARRIER - LES FIGURINES

Le 02/10/2009

 

     Je crois bien qu'il n'y a pas une seule figurine du diorama qui ait été montée out of the box. Elles ont toutes subi des transformations, bien mineures pour l'époque et mon niveau d'expérience d'alors. Cela se limitait au remplacement d'un bras ou d'une tête en fonction de leurs positions autour et sur l'engin.
     On voit d'ailleurs que certains bras sont mal ajustés.
     Le membre d'équipage agenouillé à côté de la trappe du conducteur s'est vu décapité au profit de la tête casquée du conducteur du kit us crew. Un foulard, en feuille de plomb, autour de son cou, cache la vilaine cicatrice frankensteinienne.
     Certains casques ont été recouverts d'une épaisseur de mouchoir papier ( qui compte trois épaisseurs ), mise en place à la colle à bois très, très, très diluée, et d'une bande en feuille de plomb pour simuler le couvre casque et la bande élastique.
    L'homme agenouillé sur l'engin a été muni d'une lampe de poche type allemand, avec ses trois boutons commandants ses trois filtres colorés, et une patte pour l'accrocher au bouton de patte d'épaule. Elle est peut être un peu surdimensionnée.
    Un M16 a été collé dans le dos d'un soldat et d'autres sur le ratelier d'armes à l'intérieur de l'engin, ils sont munis d'une bandoulière en feuille de plomb.

    Un soldat a été assis à l'intérieur de la caisse sur une banquette, il est peu visible. Un peu trop grand, je n'ai pas pu lui mettre de casque, posé à côté de lui sur la banquette et je l'ai doté d'une canette de boisson découpé dans une chute de grappe et peinte en rouge et blanc. Vous reconnaîtrez sans problème la marque.
    Les figurines des deux kits étaient peu fournies en accessoires et ma boîte à rabiot n'était pas encore aussi pleine que maintenant. J'avais donc équipé mes ricains à l'économie.
     J'avais également légèrement détaillé les casques des deux membres d'équipage : gravure d'un sillon autour des écouteurs ( pour tenter de représenter des casques plus modernes ), mise en place d'un micro et des lunettes de protection
 pour l'un.


    Ici encore, si c'était à refaire maintenant, je me ferais une joie de les détailler : poches cargo en putty sur les pantalons, jugulaires en feuille de plomb, couvre casque en papier sur tous, remplacement des casques par des modèles plus grand ( ITALERI ), harnachement conséquent ( gourdes, cartouchières, trousses de secours, masques à gaz, pelles de tranchée, holsters pour le conducteur et le chef d'engin...), M16 plus fins...

   La maquette et l'engin réel sont d'un autre siècle mais le M106 modernisé, avec mortier de 120mm, encore en action dans l'US ARMY en IRAK en 2005.

http://www.youtube.com/watch?v=k7I0vCNVaaQ&feature=related
     
    

 

LE DIORAMA EN LUI MEME

Le 17/10/2009

 

Mon m106 porte-mortier était ma troisième maquette et la première que je tentais de représenter dans un contexte géopolitique bien précis : exercice REFORGER ( REturn of FORces  to GERmany ) dans les années 80. (  http://en.wikipedia.org/wiki/Exercise_Reforger )

C'est là que je me suis rendu compte qu'il était très difficile de faire figurer des caractéristiques géographiques suffisament précises relatives à un pays sur un aussi petit diorama.

La période temporel ( fin années 70 début années 80 ) est représentée, outre par les tenues des soldats, par le camouflage du véhicule, type woodland 4 couleurs, adopté par l'US ARMY à partir de 1975 et utilisé jusqu'en 1988. ( http://www.olive-drab.com/od_mvg_camo.php3 )

Le thème de la manoeuvre est suggéré par les grands carrés rouges de part et d'autre de l'engin, comme visible sur l'image ci-dessous. C'est d'ailleurs ce livre, bien documenté mais peu de photos couleur qui m'avait inspiré.

Quant au pays, j'avoue que j'ai été un peu faible sur ce coup là. J'ai suggéré sinon le pays tout au moins la vieille Europe en apposant une pannonceau marqué ANNO 1519 sur le vieil arbre. Je sais, c'est un peu léger.

Pour accentuer le côté germanique du diorama, j'avais affecté l'engin à la 3ème division d'infanterie, stationnée en Allemagne à l'époque ( cf le chiffre 3 sur l'immatriculation ). Je m'étais limité à cela, faute de meilleure documentation. Malheureusement, en me renseignant maintenant sur le net pour la rédaction du présent article, j'ai constaté que le 2ème bataillon du 72ème régiment blindé  ( cf chiffre 2 triangle et chiffre 72 ) faisait, quant à lui, partie de la 2ème division d'infanterie et était stationné en Corée. Mais qui le saurait si je ne vous l'avais pas dit.

Côté technique du diorama, le sol de la route est représenté avec une feuille de papier à poncé gris à grains fins.

Le muret est découpé dans un panneau de particules ( bois -carton ) provenant d'un cadre porte-photo.

La plante grimpante est constituée de morceaux de fil de soudure en laiton recouverts de papier cache pour peintre et parsemés de feuilles naturelles passées au hachoir électrique.

Le lampadaire est un morceau de grappe plastique. Le néon est un bout de tube plastique mou provenant d'une cartouche d'encre de stylo bille.

Les piquets de clôture sont fendus dans une petite branche naturelle trouvée en forêt. Les barbelés sont faits mains, plusieurs fils de bobine électriques torsadés entre eux et munis à intervalles réguliers d'autres morceaux de fils enroulés autour des précédents pour simuler les pointes.

L'arbre a été pris sur un petit décor acheté chez un fleuriste.

Le tout est complété par des herbes naturelles et du zeeschuim.

Le filet de camouflage provient d'une antique référence DINKYTOYS et les sacs à paquetage, sur l'engin, sont des morceaux de bouchon de liège taillés et habillés de feuilles de plomb. La bâche qui les recouvre est en papier mouchoir. La carte d'état major, sur le tourelleau du chef de char, est dessinée à main levée sur un morceau de papier machine recouvert de film alimentaire.

Voilà, voilà, tout est dit. Une maquette assez simple à monter, intéressante par son intérieur très visible, pouvant être mise en situation de multiples façons et une bonne base pour du détaillage à votre convenance.

Si vous la trouvez, n'hésitez pas.

 

 

 

 

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