Après le couteau X-acto, nous avons remis la main sur le pinceau avec la mise en peinture du ratelier d'armes sur la ridelle arrière et les obus de 203mm avec leurs décals.
Si le kit du M548 de AFV CLUB fournit les munitions ( projectiles et gargouses ) avec leurs palettes de transport, il fait l'impasse sur les décals qui, ici, proviennent de la boîte dédiée du même fabricant.
Nous avons également commencé à travailler sur la mise en scène, un soldat américain en train de hisser une palette d'obus au moyen du palan de l'engin.
 

Comme vous avez pu l'entrevoir, notre M548 sera mis en situation en train de charger des palettes de munitions, certainement devant les portes d'un igloo.
Afin d'étoffer la mise en scène, l'opération s'effectuera sous la surveillance d'un officier, le C2 de la batterie ( ? ). En l'occurence, il sera représenté par une vieille, très vieille figurine VERLINDEN que nous vous avons déjà présentée.
Elle est composée de six pièces, le tronc avec la tête, les jambes, les  deux pieds, les deux bras et un socle en plâtre.
La qualité est très correcte, avec une ou deux petites bulles de moulage, presque invisibles au demeurant. Du très bon VERLINDEN.
L'assemblage demande un peu d'attention mais pas pire que les figurines plastiques du grand commerce.
Le détail aurait pu être accentué au niveau des renforts de genoux et de coudes, des lignes de coutures mais là c'est du chipotage.
Nous avons néanmoins légèrement amélioré la figurine, en perçant l'espace entre la joue du personnage et le bras du micro, coulé dans la masse ; en rajoutant le fil de branchement du casque et en limant les extrémités des lanières de maintien de la coiffe intérieure qui, chez VERLINDEN, sont figurées se fixant sur l'extérieur de la bombe.
La figurine est censée tenir une carte ou des documents dans la main droite. Au final, nous y placerons un écritoire à pince, avec le listing des lots de munitions bien sûr.
 

Nous nous sommes enfin décidés à assembler la caisse avec l'avant du véhicule, après un vernissage brillant, un peu de vieillissement en métal sur les coins et les endroits de passage, un jus de terre d'ombre brûlée et un voile de vernis mat.
Malheureusement, les deux parties ne sont pas raccord et nécessitent un léger mastiquage sur les joints de collage.

Les râteliers avant des fusils M16 sont mis en place et la cabine est bâchée.
Vous vous souvenez certainement que j'avais créé une nouvelle bâche en baguettes Evergreen et feuille d'aluminium dont j'étais assez fier.
Au final, j'y ai renoncé, le sage connaît ses limites, pour utiliser la bâche du kit.
La problématique est qu'il faut coller la bâche en même temps que le pare-brise et aucune de ces pièces ne disposent de téton de positionnement.
Néanmoins, nous sommes arrivés à nous mettre à l'abri des coups durs et des intempéries.

Parallèlement, j'ai ressorti mon M548 au 1/72, acheté voilà quelques temps dans une brocante pour quelques cacahuètes. Il manque la mitrailleuse, le support de la circulaire est cassé, les roues extérieures sont réunies ensemble, la peinture est affreuse bref j'ai tout démonté pour tout reconstruire et améliorer.
 

Vous avez pu voir que l'assemblage de la partie avant nécessitait un peu de mastiquage. Cette opération nécessite également la mise en place de ligne de soudure. L'avantage est que ces lignes suivent les contours de la partie antérieure.
Nous nous sommes donc lancés dans une opération de soudage suivant une technique connue mais que nous n'avions encore jamais effectuée.
Des longueurs d'étiré sont collées le long des jonctions entre la caisse et la partie avant. Sur le modèle réel, ces soudures sont peu protubérantes. L'étiré est poncé à une épaisseur acceptable puis légèrement recouvert de colle à maquette. La matière ainsi ramollie est ensuite écrasée avec l'angle du dos d'une lame de X-ACTO. 
Le rendu final est acceptable même si nous aurions dû utiliser de l'étiré encore plus fin mais comme on dit : "le mieux est l'ennemi du bien".

En même temps nous avons refait une ligne de soudure d'origine qui avait pris un coup de ponçage malencontreux ainsi que les boulons des fixations des anneaux de remorquage avant qui avaient été victimes du même accident.