statetrooper62
ON COMMENCE A VOIR LE BOUT...DE LA TOURELLE !
Le 26/02/2010
Le résultat final |
Je me suis inspiré, là encore, de photos de maquettes trouvées sur le net. La documentation sur l'intérieur des engins réels est plus que réduite.
Rien de bien compliqué. Le plus difficile reste à représenter la grille d'admission de l'air dans la tourelle. J'avoue que je suis allé au plus simple, un croisillon de lamelles en carte plastique de 1mm de large que j'ai surmonté d'un petit grillage plastique, reste du maillage d'un panier de tourelle,je crois.
Autour de cette grille, j'ai collé huit morceaux de tige plastique de 0,5mm de diamètre. Me référant à certaines photos de maquettes déjà réalisées, je pensais qu'il s'agissait de boutons quelconques, d'où une certaine épaisseur. Mais, alors qu'ils étaient déjà collés, en consultant des photos de l'engin réel, je me suis aperçu qu'il s'agissait en fait de rivets maintenant la grille sur le système de chauffage. J'aurai dû les faire plus petits. Avis à ceux qui prendront la suite. Quant à moi, je les ai laissés comme tels en les arasant néanmoins au maximum.
Mais je ne suis satisfait qu'à moitié, peut être vais-je tenter de refaire la grille en l'affinant ?..... Qui sait ? Peut être au prochain numéro ?
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UNE AUTRE DE MES PASSIONS
Le 07/03/2010
Fermeture au culot de la corne à poudre, plug of the powder horn |
Ainsi, adepte des sites webs américains en la matière, je me suis un jour décidé de me lancer dans la fabrication d'une corne à poudre, style DANIEL BOONE, DAVY CROCKET et autres.....
Quelque chose comme cela.
A partir d'une corne brute, sinon de décoffrage, tout du moins brute d'abattage.
Quelque chose comme cela.
Premier obstacle, trouver une corne de bovidé brute, soit sur le net, bien souvent hors de prix, 07 euros minimum, pensez donc, soit ailleurs, ah!... la galère quand on sait que 99.99 % des bovins voient leurs cornes coupées dès le plus jeune âge pour des raisons de sécurité.
Par chance, par miracle, lors d'une visite chez mes parents, je suis allé faire un tour sur une brocante du village voisin. Là j'ai découvert une vieille corne de vache vraiment brute d'abattage, rugueuse à souhaits, et pour un prix à vous décorner, pensez-donc : 0.50 centimes d'euros.
Aussitôt vue, aussitôt achetée.
Me référant aux sites précédemment cités,
http://lumberjocks.com/decoustudio/blog/2482
entre autres,
j'ai raclé, limé, poncé, fignolé la-dite corne à vache pour la rendre aussi lisse, aussi brillante que possible.
La recette, y aller à la grosse râpe à bois, y aller ensuite à la lime, progresser au papier à poncer de plus en plus fin ( commencer au 100 pour finir au 1200 voire plus ), fignoler le tout par un ultime ponçage à la laine de fer.
Bien sûr ne pas oublier de couper l'extrémité pointue de la corne pour y pratiquer un trou et égaliser la grosse extrémité pour y placer un bouchon.
Je suis assez content du résultat final ( voir les photos jointes ), au point que je récidiverai dès que le temps le permettra. L'opération crée vraiment beaucoup de poussière....Mieux vaut travailler en plein air !
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LA SUITE DE L'UNE DE MES AUTRES PASSIONS, LA CORNE A POUDRE
Le 09/03/2010
Base de la corne avec un bouton de tiroir industriel |
La corne a été sculptée sans l'aide d'aucune machine mécanique. Rien que la force et la dextérité manuelle et des outils basiques, limes, scies, râpes, papier à poncer, laine de fer.
Tout a été sculpté main, la corne, le bouchon du bec verseur. Sauf, je l'avoue, le bouton sur la base qui est un bouton de tiroir tourné industriellement.
Elle est composée uniquement de matière naturelle, corne et bois. Apparemment du moins, car le bouton de la base est fixé par une vis en fer.
Aucun produit chimique n'a été employé. Apparemment également. Car si la base de la corne est apparemment fixée par de petites chevilles de bois ( cure dent ), elle est également collée avec à la colle à bois.
Bref, une création presque vraiment artisanale et naturelle, sauf quelques petites, très petites concessions modernes que n'aurait pas renié un trappeur du XVIIIème siècle s'il les avait connues.
A l'époque, les cornes étaient sculptées au couteau, polies à l'éclat de verre.
Les bouchons des becs verseurs et les bases des cornes étaient, pour certaines, déjà des productions industrielles des ateliers d'Europe ou de la Côte Est, tournés mécaniquement.
Quant aux bases, elles étaient rendues étanches par un mélange de graisse et de cire. Beurk !
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MESURE A POUDRE, POWDER MEASURE
Le 13/03/2010
La mesure à poudre avec sa gravure, powder measure with carving |
Vous avez pu voir sur les photos de ma corne à poudre qu'elle était accompagnée de quelques accessoires, dont un morceau de bois de chevreuil creusé et marqué. Il s'agit d'une mesure à poudre. Contrairement aux idées reçues et aux clichés hollywoodiens, les hommes de la frontière, trappeurs, coureurs des bois, voyageurs, Daniel Boone et Davy Crockett..., lorsqu'ils chargeaient leurs armes par la bouche, ne versaient pas directement la poudre de la corne dans le canon. En effet, comment alors doser la charge de poudre nécessaire ? Trop peu, la balle restait coincée dans le canon ; trop, le canon risquait d'éclater.
Certes, les poires à poudre de style européen
étaient munis d'un clapet et d'un bec verseur-doseur mais nos hommes des bois et indiens, à l'époque où le moindre clou valait une fortune, n'avaient ni les moyens financiers pour acheter un tel objet ni les matériaux et les connaissances pour le fabriquer.
A défaut, plusieurs méthodes étaient employées. L'une est assez empirique, mais rapportée par la fabuleuse conteuse qu'était DOROTHY M. JOHNSON
http://en.wikipedia.org/wiki/Dorothy_M._Johnson
dans l'une de ses fabuleuses nouvelles, que je recommande au passage ( mais si vous connaissez, L'HOMME QUI TUA LIBERTY VALENCE, UN HOMME NOMME CHEVAL, LA COLLINE DES PENDUS ). Donc cette méthode consiste à placer la balle au creux de votre main et de la recouvrir de poudre que l'on verse ensuite dans le canon. Dorothy M. Johnson n'a pas l'habitude de raconter des craques, mais je doute de l'efficacité de ce moyen, dans l'urgence peut être.
L'autre méthode consistait à utiliser une mesue à poudre ou dosette à poudre, réglable ou non. On trouvait bien sûr le modèle manufacturé, européen ou Côte Est des Etats-Unis, pour ceux qui avaient les moyens.
L'indien ou le coureur des bois devait se contenter d'une mesure fabriquée par les moyens à sa dispostion au fin fond des montagnes ou de la plaine, de rares outils, de silex ou de fer, les matériaux offerts par la nature, bois, roseaux, corne...
Ces petits objets, taillés ou creusés à la contenance de poudre désirée, étaient, comme les cornes à poudre, souvent sculptés ou décorés.
Ma mesure à poudre est donc inspiré de ce genre d'artisanat.
Elle est coupée, taillée et creusée dans un morceau de bois de chevreuil acheté moins d'un euro sur une brocante. La surface externe a été affinée pour la rendre moins rugueuse, c'est tout en bosses et ergots. Elle est ensuite creusée à la contenance de 45 grains ( mesure américaine ) de poudre noire PNF2, soit 03 grammes.
Finalement, j'ai poli un petit espace pour y graver la contenance et une petite tête d'animal, un ours, façon de m'entraîner au "scrimshaw", façon de faire la mesure plus "art primitif".
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BROSSE ET EPINGLETTE, WHISK AND PICK
Le 23/03/2010
Ma brosse à bassinet, handcrafted whisk |
En effet, son utilité est de nettoyer le bassinet d'une arme à silex pour en enlever les résidus de poudre après le tir.
Voilà ce que cela donne en récréation moderne américaine.
"A whisk" est une touffe de poils d'animaux, bien souvent du crin de cheval, fixée, fichée, collée dans un petit manche en métal ( cuivre ou laiton ) ou en en corne d'animal. Cet accessoire est souvent, voire presque toujours accompagné par "a pick", une épinglette en français, qui sert à "déboucher" la lumière ( trou de mise de feu entre le bassinet et le canon ) des résidus de poudre qui peuvent l'obstruer. La poudre noire, et à priori les poudres noires de l'époque, laissent beaucoup, mais beaucoup de résidus qui s'ils sèchent sont difficiles mais très difficiles à nettoyer.
Le "whisk" et le "pick" sont généralement reliés entre eux par une chaînette de cuivre ou de laiton et sont attachés soit à l'arme, soit à l'habit du tireur.
Pour l'instant, je n'ai réalisé que ma brosse. L'épinglette, qui devrait être en fer forgé, est à venir, lorsque j'aurai trouvé une forge ou un morceau de fer forgé suffisamment fin, pas plus de deux millimètres d'épaisseur.
"My whisk" est confectionné dans une touffe de crin de cheval, du véritable crin, aimablement fourni par une collègue. Vous aurez remarqué qu'il est bicolore, simplement parce qu'il m'a été fourni ainsi.
Cette touffe a été enroulée à la base par du fil de cuisine serré très, très étroitement. La base est égalisée au ciseau, recouverte d'un peu de colle bi-composants et fichée dans une douille de .44 magnum déjà tirée. Une boucle formée au moyen d'une baguette de soudure en bronze est soudée dans le logement de l'amorce de la douille et, en attendant de réaliser une chaînette plus artisanale, j'y ai attaché une vieille chaînette de montre à gousset en fer blanc. La touffe de crin est ensuite coupée à la longueur désirée.
Le crin , même coupé court, reste assez souple et je crois que cet accessoire, comme son nom anglais le prouve, sert en fait plus à épousseter qu'à brosser.
Pour ma part, il sera surtout décoratif, pour accompagner ma corne à poudre. Jusqu'à présent, lorsque je tire avec ma carabine à silex, même après les treize coups réglementaires, le bassinet n'ai jamais sale au point de devoir être nettoyer.
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Obtenir les meilleurs prix
Pour les petites brosses, la soie de sanglier a une bien meilleure tenue que le crin de cheval.
Amicalement,
JFD