LA PLAGE AVANT DE MON M 110 SPG

Hi fans, I'm back !
Me voilà de retour après plus d'une année à vaguer à d'autres occupations, bien plus importantes je vous l'accorde.
Maintenant que la peinture des couleurs de base est terminée, je me suis attaqué à un jus de terre d'ombre appliqué dans les creux.
Il s'agit d'une peinture à l'huile que je dépose, plus ou moins diluée, avec un pinceau fin, dans tous les creux de mon modèle. Du moins, ceux que je n'oublie pas.
L'effet peut paraître, à ce stade, plutôt excessif, plutôt foncé, mais il faut tenir compte du fait que la peinture est toute fraîche et qu'elle s'attenuera au cours du séchage. N'oublions pas non plus qu'un brossage à sec éclaircira les arêtes et qu'un jus plus ou moins poussiéreux voilera l'ensemble. Quant au vernis mat final, il "matera" ou "affadira" justement le tout.
Et puis, après plus d'un an d'absence, laissez moi reprendre mes marques.

En effet, deux articles en un jour, wouah ! quelle aubaine.
Pour me faire pardonner mon absence, je me fends d'un second article.
Voici donc mon ratelier d'armes et l'extincteur de la plate-forme de tir.
Pour ce dernier, il s'agit de la pièce d'origine ITALERI que j'ai améliorée avec une nouvelle poignée, un flexible, une buse de diffusion, un manomètre et une goupille de sécurité. Cette goupille est réalisée avec du fil de laiton de très, très petite section, que j'enroule autour d'une aiguille de couturière, elle-même plantée dans un bouchon qui lui sert de support. Ensuite il suffit de couper le fil de laiton là où il se croise. Un dernier petit coup avec l'extrémité plate du manche de mon cutter pour aplatir et égaliser le tout et le tour est joué. Il me reste encore à coller un décalcomanie quelconque, de taille réaliste, provenant de ma boîte à rabiot et il sera impeccable. Cet extincteur d'un rouge brillant peut paraître surprenant sur un véhicule militaire mais il semble bien que celà soit la triste mais colorée réalité. Je me suis inspiré de mes recherches sur internet pour l'amélioration de cette pièce.
Je crois avoir déjà par le passé mentionné mon ratelier d'armes. Mais comme disaient nos ancètres latins, BIS REPETITA PLACENT, voici ou revoici ce fameux ratelier avec les armes d'époque. C'est à dire des M 16A1, reconnaissables à leur poignée garde main de section triangulaire et de profil tronconnique et à leur chargeur droit à 20 coups, arme qui fut en service dans l'US ARMY jusqu'en 1982 avant d'être remplacée par le M16 A2, avec chargeur courbe de trente coups et poignée garde main de section ronde et profil droit annelé.
En fait, l'une des armes est un M16 de base, reconnaissable à son cache-flamme triangulaire. Cet anachronisme est dù à un bris malencontreux de canon et à un manque de rab. dans ma boîte à rabiot. Vu l'échelle et la petitesse du détail, faudrait être pinailleur pour me le reprocher.
Ces armes, et le camouflage, imposent de facto une période comprise entre la fin de la guerre du VIETNAM et le milieu des années 80, soit entre 1975 et 1985. A moi de trouver maintenant les figurines qui vont avec. C'est pas gagné. Je sens que docteur FRANKENSTEIN va reprendre du service.

L'antique boîte HELLER. Mais pourquoi ils ne la rééditent pas ???????

L'idée de la mise en scène de mon 110 se met en place petit à petit. Il sera en position de tir avec son équipage, ou une partie, s'affairant autour, voire le chargeant.
Deux des hommes seront en train de porter un obus sur le brancard ad hoc. Quoi donc de mieux pour les représenter que nos antiques brancardiers HELLER, dont la qualité est plus que correcte pour un moulage de cette époque lointaine. Ils sont gravés en tenue française des années 70-80 qui devrait être facile à transformer en treillis US.
Le reste de l'équipage sera constitué de figurines, ITALERI principalement, tirées de ma boîte à rabiot.

41BDE 2F83 C 24 vue de l'avant

J'ai baptisé mon obusier M110.
Il s'agit du 4ème véhicule de la deuxième section de la batterie C du 2ème bataillon du 83ème régiment d'artillerie de campagne, affecté à la 41ème brigade d'artillerie du Vème corps US en Europe, stationné à BABENHAUSEN ( Allemagne ) depuis 1958.
Voici le véhicule réel

http://www.on-post.com/resources/1g+C+Btry+Backing+on+to+the+Spade+2nd+Bn+83rd+FA.jpg

J'ai recréé l'immatriculation avec une feuille de décalcomanie vierge blanche, spéciale imprimante à jet d'encre, achetée à l'unité pour 3 euros et quelques centimes chez BRICO MODEL à STRASBOURG. Le fond est jaune pâle ou blanc sale, comme on veut. La police est ARIAL normale taille 6 CPI. Elle est un peu petite peut être mais l'avant devait être de la même taille que l'arrière et seule la taille 6 CPI pouvait prendre place à l'arrière.
Après passage dans mon imprimante et séchage, j'ai isolé l'encre avec une fine pellicule de vernis brillant HUMBROL. Une fois sec, j'ai découpé au plus près, un petit plongeon dans l'eau et hop sur le modèle.
Quelques liens :
http://www.usarmygermany.com/Sont.htm?http&&&www.usarmygermany.com/Units/FieldArtillery/USAREUR_41st%20Arty%20Group.htm
http://www.on-post.com/39.html

Arrière du flasque gauche de l'affut et système de chargement

Le détaillage de la plate-forme de tir me semblait toujours insurmontable jusqu'à ce que je m'attelle à la tâche, tuyauterie après tuyauterie, détail après détail et tout m'a alors paru si facile.
Je ne reviendrai pas sur la simplicité du kit ITALERI, très basique à ce niveau. Il existe un kit de détaillage en photodécoupe chez EDUARD mais il délaisse le système de chargement et n'est pas si indispensable que cela.
La notice de montage du kit EDUARD, téléchargée sur le net, est par contre une mine d'or pour ceux qui n'ont pas peur de s'attaquer au découpage et au pliage de la feuille métal.
Avec de bonnes photos et des matériaux de base, fils laiton de diverses épaisseurs, profilés EVERGREEN, feuilles de métal, un amateur un tant soit peu habile peut faire des miracles. Les photos de cet article sont là pour le démontrer.
Avant toutes choses, restons réalistes. Nous n'arriverons jamais à représenter l'ensemble de la tuyauterie et des branchements électriques, un vrai noeud de vipères. Limitons nous à l'essentiel : ce qui est visible, ce qui est réalisable.
Dans mon cas, la plate-forme de tir était déjà partiellement montée, ou démontée. J'ai dù faire l'impasse sur certains détails de ce fait devenus inaccessibles.
La mise en place de la tuyauterie restera toujours un casse-tete. Le fil laiton ou cuivre est difficile à plier et à fixer sous le bon angle à si petite échelle et difficile à coller sans mettre des patés de colle.
Vous remarquerez sur les photos les détails que j'ai refaits ou ajoutés sur le flasque gauche de l'affut : les pistons du système de levage des obus avec leurs durites, le pilier de blocage de ce système, une troisième manette sur la commande du système de chargement et du refouloir, une manette sur le flasque près de l'axe du système de chargement, une servo pompe ( ? ) juste en dessous, un réceptacle ovale pour un appareil quelconque, un support rectangulaire en dessous pour une boîte quelconque avec sa sangle de maintien, la recréation du système de levage des obus ( que j'ai fixé à demeure, il y avait trop de jeu à le laisser mobile ) et j'en passe....
A noter que les manettes précitées sont réalisées à l'aide de têtes d'épingles de couturière, découvertes sur ma dernière chemise. Comme quoi, le théoreme de LAVOISIER reste d'actualité : RIEN NE SE CREE, RIEN NE SE PERD, TOUT SE TRANSFORME.