Pour compléter l'article précédent, voici d'autres photos du système de chargement. Il est terminé, n'ayant plus de détails à y ajouter, et il me satisfait tel qu'il est, bien plus réaliste que le très basique modèle ITALERI, bien moins chère qu'une amélioration avec le kit EDUARD.
Seule concession à la réalité, vous l'aurez remarquée, la liaison hydraulique entre le flasque et le système de chargement ne se fait pas par le sommet de l'axe de pivotement mais par le milieu de cet axe. Il aurait été trop compliqué de créer une pièce mobile au sommet de l'axe pour y fixer les durites du système de chargement tout en laissant ce dernier mobile. J'avais la possibilité de le monter fixe à demeure mais ainsi il aurait gené la mise en place de l'affut sur l'engin et réduit les options de présentations. Je suis donc allé au plus simple, les durites du système de chargement sont collées sur la partie de l'axe faisant partie de ce système qui reste ainsi mobile.
Cet exercice de scratch sur le flasque gauche et le système de chargement n'a présenté aucune difficulté et a été un vrai plaisir à réaliser. Bientot je m'attaquerai au flasque droit.
En attendant, avis aux amateurs qui veulent relever le gant !
 

Attachons nous maintenant au détaillage du flasque droit. Comme pour son comparse gauche, cette partie de l'engin n'a pas été gatée par ITALERI. La tuyauterie est limitée au strict minimum et les détails sont rares. Lorsqu'ils existent, ils sont faux de taille et de forme. 
Ici aussi, le kit de photodécoupe EDUARD se contente du minimum, une manette, un gros boitier grillagé ( mal placé d'ailleurs ), le support de l'amplificateur sous le siège de l'assistant gunner ( aide cannonier ).
Première chose à faire, araser ou découper les deux boitiers situés à l'arrière du flasque. L'utilité du boitier le plus en arrière m'est inconnue mais il semble qu'il apparait sur certaines photos d'engins en service dans les armées européennes. ITALERI aurait-il représenté un modèle italien ? Le deuxième boitier, le plus petit avec une encoche de forme arrondie, est sensé représenter le boiter d'intercommunication entre les membres de l'éqipage. Vous retrouvez le meme sur le flasque gauche, à hauteur de la tete du cannonier. Pour un modèle américain, il est trop mince, trop carré, trop petit. Néanmoins, par fainéantise je l'avoue, il est délicatement prélevé et collé sur une petite plaque de feuille métallique à peine plus grande dont le sommet est replié à 90° pour former une sorte d'auvent destiné à protéger le boitier de la pluie.Deux courts tronçons de baguette styrène EVERGREEN sont collés de part et d'autre pour simuler les connexions électriques.Un fil métallique très fin est collé perpendiculairement sur le tronçon arrière et ira se perdre dans le puits de la plateforme de tir.
Un réseau de fils électrique est simulé  la base du flasque, il commence derrière le moteur électrique ( cette excroissance qui sort du sol ) et va lui aussi se perdre dans le puits de la plateforme de tir. Pour cela, j'ai pris du fil élecrique pour lampe de vélo que j'ai dégarni de sa gaine isolante. Les fils sont légèrement torsadés pour leur donner plus de tenue puis ils sont entourés à intervalles d'une fine bande de feuille de plomb pour les maintenir définitivement ensemble. Ils sont coupés à la bonne longueur et collés à la base du flasque. Une mince bande de feuille métallique est placée au coin arrière du flasque pour protéger ce faisceau de cables.
La base de la manette située entre le siège et le moteur électrique est percée de deux trous où je colle deux fils de laiton ( ou de cuivre ) qui vont se perdre contre le flasque, derrière le moteur électrique.
A coté de cette manette, à l'instar du flasque gauche se trouve un support quelconque de forme tubulaire fendu verticalement. Ici, il est représenté par un morceau de tube en styrène EVERGREEN délicatement et partiellement fendu d'un léger coup de scie, comme son acolyte gauche.
Un morceau de tube rectangulaire en styrène EVERGREEN est bouché au mastic et collé à l'avant du flasque, au dessus de la manette de la pompe hydraulique manuelle ( cette grande manette qui sort du sol de la plate forme ). Ce rectangle de styrène est relié à la base de cette manette par plusieurs fils laiton, au moins 06 en réalité, deux ici. Sur certains engins comme le mien par exemple, ces durites hydrauliques sont masquées par une plaque métallique que j'ai agrémenté de deux boulons ( minces tronçons de l'éternelle baguette EVERGREEN. L'idéal pour ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas représenter l'écheveau de la tuyauterie. A vous de choisir. D'autres fils laiton partent du coté et de la face supérieure de ce rectangle pour aller se perdre quelque part à la base du flasque, là où ils seront le moins visibles.
A l'avant du corps de la pompe manuelle, à la verticale de l'axe de la poignée, un morceau de fil électrique en cuivre, section 1,5mm2,  est plié à angle droit, surmonté d'un tronçon de tube styrène EVERGREEN et collé à la base de la pompe dans un trou percé au mandrin manuel. Dans la réalité, il doit d'agir de l'orifice de remplissage de cette partie de la pompe hydraulique.
Enfin, j'ai réalisé ce gros panier dont l'arrière est grillagé, placé devant le boitier d'intercommunication. Il apparait, ou pas, sur certaines photos. Sa fonction reste un mystère mais j'opterais pour un support d'appareil électronique, radio, transmission de données, haut-parleur. Dans l'ignorance, il restera vide.
Pour fignoler, j'ai encore détaillé le réservoir hydraulique, cette excroissance bisautée au dessus du moteur électrique, en arasant les deux vagues boutons sensés figurer la prise d'air et le bouchon de remplissage pour remplacer le premier par un tronçon de baguette EVERGREEN et le second par  le bouchon d'un jerrycan d'essence allemand dont la forme s'approche assez de la réalité meme s'il est un poil surdimensionné.

Vous aurez compris que si j'ai fait le pari du détaillage, de la tuyauterie en particulier, je suis allé au plus simple, au plus visible, sans vraiment me soucier de véracité. J'aime bien monter des maquettes et scratcher mais de là à couper les durites en 4, il ne faut pas exagérer.
Evidemment, si la plate forme n'était pas déjà partiellement montée ( je répète qu'il s'agit de la reconstruction d'une vieille maquette ) je me serais attaqué à plus de réalisme avec plus de facilité.
LE MIEUX EST L'ENNEMI DU BIEN

155 mm 203 mm howitzer round & stowage case

Pour agrémenter mon obusier, le diorama et les figurines, il me fallait des munitions, obus et gargousses.
Le choix était limité et il était vite fait : AFV CLUB, 155mm 203mm howitzer round et stowage case. C'est quasiment le seul choix possible pour un calibre américain de 203 mm. Pour du 155 mm je ne m'avancerai pas.
La boîte a été d'abord commandée chez HOBBY 57, 1 rue Ney à METZ, la galerie marchande sous le parking de la  place de la République. Au premier abord, c'est une toute petite boutique où les boîtes, de toutes échelles, de toutes marques, de toutes sortes, s'empilent les unes sur les autres dans un ordre plus qu'approximatif. Au second abord, c'est le paradis du maquettiste qu'il faut explorer, fouiller parfois à quatre pattes sur le sol pour enfin trouver le modèle tant recherché. Seul bémol, le choix en outillage est plutôt restreint.
J'ai passé commande mais sans que l'on me demande mon moyen de paiement, un courriel de réponse m'a informé que le produit n'était pas immédiatement disponible et qu'il allait être commandé. Quelques jours plus tard, un second courriel m'informe que le produit est arrivé et me demandait de le régler, par chèque ou en communiquant les coordonnées de ma carte bancaire. Une semaine plus tard, la boîte arrivait, protégée comme dans un coffre-fort et accompagnée d'une carte postale de La Porte des Allemands à METZ. Ahhhhh, un petit air du pays !
Le dessin de la boîte est impeccable, sauf une petite faute de français, OBSIER pour OBUSIER.  Elle contient, oh surprise !, des obus en cuivre, ou laiton, tourné, 06 pour le 203 et 08 pour le 155. Ces obus sont munis de leurs fusées de détonation. Les obus en plastique sont au nombre de 24 pour le 203 et 32 pour le 155. Ils sont munis, quant à eux, de leur anneau de levage en lieu et place des fusées. Sur les obus en métal tourné les bagues de cuivre sont représentées tandis que sur les munitions en plastique elles semblent recouvertes d'une protection.
Si les obus de 155 sont au nombre de 32, les gargousses sont au nombre de 24 alors que la boîte en précise 32. Rien de bien transcendant, passons !
La boîte comprend 4 grappes identiques dont les obus et gargousses sont moulés d'un seul bloc. Ce qui évite des collages de demie-parties toujours aléatoires.
Quatre palettes de transport accompagnent chaque lot d'obus. Elles sont simples, trop simples. Un léger gravage en creux des sillons du bois n'aurait pas été de trop. A moins de représenter les cernes de croissance par une couleur, à l'huile ?, différente, plus foncée. A voir.
Le tout est accompagné d'une planche de décalcomanies très complète, certainement le plus difficile à réaliser ou à coller.
Le verso de la boite comprend des indications de peinture et leurs références ad hoc des marques les plus courantes.
Bref, une boîte complète et très réussie. A recommander.
Les photos suivront.