statetrooper62
KIT VERLINDEN REFERENCE 423 M110 A1 & A2
Le 11/03/2014
Vue d'ensemble du canon |
Aux premiers abords ce kit est de bonne facture mais les carottes sous la chambre du canon et sous les deux coffres sont tout simplement ENORMES ! Leur ablation nécessite un bon coup de poignet, une scie bien aiguisée, une bonne dose de patience et de la précision pour ne pas déraper.
Second bémol, et pas des moindres, le canon est vrillé dans tous les sens, un vrai tire-bouchon, il pique du nez et tire à gauche. Après l'avoir retourné dans tous les sens, n'étant pas arrivé à le redresser complètement, je me suis résolu à le monter tel quel. Afin de masquer son tord, je me résoudrai à l'entourer d'un filet de camouflage recouvert d'un épais feuillage, comme on peut le voir sur les photos d'engins réels en manoeuvre.
Troisième bémol, le frein de bouche nécessite un certain travail d'ébarburage et d'affinage mais rien de transcendantal.
Quatrième bémol, une fois en place, la culasse et ses tenons ne correspondent pas aux mortaises de la chambre. Mais là, je pinaille.
Cinquième bémol, sur la notice de montage, le piston d'ouverture et de fermeture de la culasse se fixe sur l'axe de la culasse alors qu'en réalité il est déporté et relié par une came à cet axe. Il faut donc fabriquer cette came de déport au moyen d'un petit morceau de feuille de styrène EVERGREEN.
Sixième bémol, l'axe de la culasse est inexistant et doit etre créé de toutes pièces au moyen d'une tige en styrène EVERGREEN que l'on fait passer au travers du gond qui est préalablement percé.
Quant au levier manoeuvrant la culasse et le piston d'ouverture et de fermeture, ils doivent etre récupérés sur le modèle plastique, ainsi que les tiges des tubes récupérateurs. Malheureusement, j'avais brisé le levier de culasse, je l'ai donc resculpté dans des tiges EVERGREEN
Enfin, et là je ne peux que m'en féliciter, les différents éléments collés, l'ensemble glisse parfaitement sur le berceau. Comme le canon sera en position de tir, donc en position avant sur le berceau, je n'ai pas collé les tiges des tubes récupérateurs, elles seraient invisibles.
En conclusion, un kit de détaillage d'honnete facture mais qui accuse son age et d'un usage restreint mais qui, malgré tout, m'a été d'une grande utilité pour retrofitter mon M 107.
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ON RECRUTE
Le 24/03/2014
Fantassin français devenu un "grunt" américain |
Vous aviez déjà pu voir les figurines de base que j'envisageais, dont mes porteurs de brancard HELLER. J'ai attaqué le premier hier soir et le résultat est satisfaisant.
Le défi que j'ai accepeté de relever était de transformer un fantassin français années 80 en soldat américain de la meme période. Pour cela, un peu de regravage, de la feuille de plomb et des accessoires d'époque ou non, mais US.
Comme mentionné dans un article précédent, les figurines HELLER, meme si elles sont anciennes, sont de bonne gravure, de très bonne gravure. Les pieds sont de dimensions correctes, c'est pas du 36 fillette de chez TAMYIA de la meme époque, la boucle inférieure des rangers est représentée ainsi que la boucle du ceinturon, les fermetures éclairs verticales des poches de poitrine et la bande patronymique également. Détails que malheureusement il faut enlever, sauf la bande patro.
J'ai regravé les coutures des poches cargo du pantalon auxquelles j'ai rajouté, toujours avec une pointe sèche et un cutter, les deux plis verticaux du milieu. Deux rectangles de feuille de plomb sont collés sur la poitrine pour représenter les poches supérieures de la veste.
Une fine bande de feuille de plomb est collée en travers du menton, d'un coté à l'autre de la jugulaire, pour figurer la mentonnière. La meme matière première sert à confectionner le brelage ALICE. Il est un peu large, 1mm, soit 35mm, alors qu'il devrait etre de 25mm. On essaiera de faire mieux à la prochaine.
Deux cartouchières ALICE pour M16, tirées de la boite à rabiot, sont collées sur le ventre et deux gourdes US sur les reins. Elles sont issues d'une boite ITALERI US ARMY WWII, ne me demandez pas la référence. Je les transforme en gourdes modernes par l'ajout d'une petite pochette, pour les pillules de désinfection, qui est en fait une cartouchière ITALERI US ARMY WWII que j'ai raccourcie et amincie. En touche finale, une mince bande de feuille de plomb représente la languette de maintien du bouchon de la gourde.
Elle et sa camarade seront complétées par une baionnette, la pochette du pansement sur l'épaule gauche, ou droite, et peut etre une lampe électrique MX-991U, version moderne de l'antique TL 122, la lampe coudée bien connue. Je n'oublierai pas, bien sur, un casque, FRITZ ou M1, peut être transformé. Je ferai l'impasse sur le masque à gaz comme déjà souligné précédemment. Au mieux, je jeterai une sacoche sur une caisse ou un siège, comme si l'équipage avait voulu s'alléger ou liberer ses mouvements en enlevant cette pièce d'équipement.
Avant de commencer le deuxième brancardier, je dois réaliser le brancard de l'obus qui me servira au bon positionnement des bras et au positionnement d'ensemble des deux figurines.
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PROJECTILE LIFT TRAY
Le 03/04/2014
Vue de dessous |
Les tiges avants sont également légèrement pliées ves l'extérieur et recourbées à leurs extrémités, là où le brancard s'accrochent au système de chargement.
Une sangle, au milieu du berceau, maintient l'obus en place lors de la mise en place sur le refouloir.
Quatre poignées, deux de chaque coté, servent au portage. Un obus de 203 mm pour M110 pèse entre 90 et 110 kgs. Deux hommes suffisent à peine à le porter. Bien souvent, pour limiter les distances de portages, les véhicules de ravitaillement se placent juste à coté de l'obusier, à portée du chargeur-refouloir qui, une fois déployé, arrive au niveau du plancher du véhicule de soutien. Néanmoins, le chargement à bras d'hommes reste valide, ne serait ce que pour porter l'obus depuis le fond du véhicule de ravitaillement jusqu'à la ridelle arrière.
En l'absence de documentation précise, hormis quelques vidéos et un vague dessin d'un manuel technique, plusieurs tentatives m'ont été nécessaires pour réussir un brancard acceptable, surtout que je devais prendre en considération l'écart entre les bras de mes brancardiers HELLER, plus large que l'écart réel entre les poignées. Cet écart des bras imposait la longueur maximale du berceau, soit 13mm, la distance entre les deux poignées latérales.
La longueur totale du brancard est égale à la distance entre le bout des bras de chargement du loader-rammer et le refouloir à l'opposé, soit 23,5mm.
La circonférence du demi-cercle du berceau est de 15mm. 1mm de chaque coté est rabattu sur les longerons latéraux. Peut etre que 14mm auraient été plus adéquats pour un berceau moins enveloppant. Pour l'arrondi du brancard, je me suis servi d'un gabarit constitué d'un tube en styrène de EVERGREEN de diamètre 6,3mm. Il rentre presque pile-poil entre les bras du chargeur-refouloir.
Pour obtenir le bon angle de pliage de la base et des tiges avants, j'ai mis le brancard en place sur le refouloir. La base doit etre pliée pour qu'elle se positionne juste au dessus de la tete du refouloir. Les tiges avants sont pliées pour qu'elles se positionne juste au dessus des deux petits tétons placés à l'intérieur des bras de levage du chargeur. Elles sont ensuite enroulées autour de ces tétons pour reproduire les crochets. C'est là que l'on se rend compte que ces tétons sont un peu trop petits. Ils auraient mérité d'etre refaits et le système de chargement aurait pu etre opérationnel s'il n'avait pas été collé.
Finalement une sangle de maintien de l'obus, lorsque le brancard est en position verticale, est collée en travers de la munition.
Les matériaux employés sont classiques, de la feuille de métal, du fil laiton et de la baguette styrène EVERGREEN.
Certes, le résultat final n'atteint pas encore la perfection. Il manque, de chaque coté du berceau, trois petites échancrures entre les deux poignées et le brancard est un peu trop long et les tiges avants un peu trop courtes, du fait du problème de bras signalé ci-dessus. Néanmoins il est réaliste et convaincant, compte tenu de l'échelle et des outils à ma disposition. De plus, après trois jours passés sur l'ouvrage, j'en avais un peu marre de recommencer la meme pièce.
Après l'avoir construit et en avoir constaté la facilité, on peut se demander pourquoi EDUARD a oublié ce brancard de sa planche de photodécoupe.
J'ai construit deux brancards avec obus. L'un sera dans les bras de mes brancardiers HELLER devenus pourvoyeurs. L'autre, aux tiges avants un peu courtes, sera posé au sol, sur une bache, à coté des obus en attente.
Comme vous pouvez le voir sur les photos, les poignées ne sont pas encore collées. Elles le seront bientôt.
Je sais, je sais, je suis un peu bordélique dans mes montages.
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