statetrooper62
CADEAU DE NOEL
Le 31/12/2014
J'espère que, comme pour moi, le Père Noel a été gentil avec vous et a garni votre sapin de nombreuses et belles maquettes. Celles que l'on souhaite et que l'on n'a pas déjà.
Ceci me rappelle un cadeau d'un membre de ma famille voici quelques années, une magnifique boite ITALERI d'un M109. FORMIDABLE !
Sauf que je venais juste de finir le meme. DIABLE !
Je n'ai rien dit à ce membre de ma famille et j'ai malgré tout monté ce modèle avec le meme plaisir que le précédent. L'un était en configuration de route, l'autre dans un emplacement de tir, tous les deux en ex-Yougoslavie, conflit à la mode à l'époque.
Cette année j'avais pris mes précautions, j'avais instillé à mon fils l'idée du modèle que je voulais.
Je me suis donc retrouvé, en ce jour de Noel, avec la maquette TAMYIA du M561 GAMA GOAT, modèle dont j'avais déjà discuté dans un article précédent.
Certes le prix annoncé était et est toujours aussi scandaleux mais il reste un modèle incontournable pour un afficionado de l'US ARMY post VIETNAM comme moi.
A première vue, la maquette est fidèle à l'engin réel, tout du moins à l'un des modèles de l'engin réel. Une rapide recherche sur internet m'a fait remarquer des différences d'une photographie à l'autre comme l'emplacement du pot d'échappement, la forme du capot moteur aux angles plus ou moins arrondis, l'existence d'une prise de service au-dessus du treuil.
On peut regretter les ouies d'aération du capot moteur à la gravure un peu faible, les roues avants et arrières non directionnelles, les pare-chocs arrières non creusés, les triangles de suspension des roues également non creusés et l'absence des capotes de la cabine et de la remorque ainsi que des parois latérales de la cabine.
Tout du moins sur la maquette du M561 CARGO TRUCK car TAMYIA produit également le modèle M792 AMBULANCE TRUCK qui lui comprend une grappe supplémentaire regroupant les baches de la remorque et du tracteur ainsi que le système de chauffage de la remorque et, cerise sur le gateau, une figurine en plus.
Malheureusement, à ce jour, le M792 ne semble pas encore en vente en France.
Personnellement, si c'était à refaire, je me serais fait offrir ce dernier modèle. Il y aurait certainement une augmentation de prix mais pour quelques euros de plus vous avez une maquette complète, couvrant toutes les variantes d'un meme modèle.
Certes, me direz-vous, mais qu'en est-il du hard top ?
Je vous répondrais, il faut bien laisser un peu de travail aux scratcheurs et aux fabricants de kits d'amélioration.
Une ultime question se pose à moi maintenant, comment représenter mon GAMA GOAT ?
Scratcher le moteur? Bof, déjà fait avec mon Avenger.
Une version ambulance ? Bof, un peu trop simple.
Y atteler un obusier M102, comme sur cette photo déjà montrée ? Encore trop simple, bien que le diorama pourrait être sympathique.
Installer un shelter sur la remorque ? Pourquoi pas !
Aussitôt pensé, aussitôt envisagé. Une rapide recherche sur internet me permet de trouver une abondante documentation tant en photos qu'en plans du shelter S250 qui fut, entre autres, abondamment installé sur le M561.
Au moins un modèle est disponible, chez REAL MODELS. En cas de rattage de mon scratch, je pourrais toujours me rabattre dessus.
Cette idée de scratch d'un shelter me permettrait un détaillage intéressant de l'intérieur du container et de varier mes possibilités de dioramas puisque, jusqu'à la fin des années 80, toutes les unités de l'US ARMY, et sous tous les climats, étaient équipés de GAMA GOAT, même les Marines.
Un seul bémol, bien que prévu pour des opérations dans le Sud-Ouest asiatique, cet engin ne fut jamais employé au Vietnam. Cela ne me dérange pas puisque je ne m'intéresse pas à cette période.
Je vois déjà un M561 de l'US MARINES CORPS entouré de sacs de sable jusqu'à hauteur, au milieu des dunes de l'aéroport de BEYROUTH en 1982 ou 1983 dont l'un des occupants parle avec le conducteur d'une jeep M151A2 TOW LAUNCHER ( référence TAMYIA déjà monté qui traine dans un de mes cartons ) qui passe juste à côté.
A y réfléchir de plus près, BEYROUTH au début des années 80 est le lieu et l'époque idéale pour représenter tout un panel de véhicules de l'US ARMY ou plutot de l' US MARINES CORPS:
LVTP 7
jeep M151A2
M274
M198
Sans oublier que les Etats Unis étaient déjà intervenus au Liban en 1958
Pour plus d'images d'un théatre d'opérations un peu oublié :
https://milinme.wordpress.com/category/usmc/
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LE BOUT DU TUNNEL
Le 18/01/2015
La vue d'ensemble de la mise en scène plus ou moins définitive. |
Reprenant ici cette formule péremptoire, je déclame haut et fort :"Je vois le bout de ma maquette !".
Le m110A2 est monté, peint, vieilli, vernis. L'équipage a été recruté, équipé, formé, peint et vernis.
Les obus et les gargousses ont été livrés, peints et vernis. Et les accessoires itou.
A quelques détails près, une caisse de boites de ration, une jerrican ( jerry can in english ) d'eau, peut etre un refouloir, l'ensemble est pret à prendre place sur un diorama dont les dimensions sont déjà définies : 21 x 29,7 cms, les dimensions des boites de rames de papiers que je récupère sur mon lieu de travail et qui me servent au stockage de mes maquettes. Par chance, le M110A2 rentre pile poil dedans.
Certes je serai obligé de resserrer la mise en situation et ici nous, les maquettistes, rejoignons les metteurs en scène du cinéma qui doivent sacrifier la réalité à l'angle de prise de vues de leurs caméras.
Je me rappelle d'un article, paru dans les années 70 ( eh oui je ne suis plus aussi jeune que celà ), dans TAM ( Terre Air Mer ) à moins que ce n'était dans Armées d'Aujourd'hui où le journaliste reprochait à Pierre Schoendoerffer de filmer, dans l'un de ces films pour l'ECPA, des chars trop rapprochés les uns des autres, ce qui était contraire à la réalité opérationnelle, et le cinéaste de répliquer que la technique cinématographique ( l'angle prise de vues ) imposait des contraintes contraires à la réalité.
Donc mon diorama sera un condensé d'une mise en situation réelle avec un petit coté vintage propre aux années 70 et 80, un énorme radio-cassette et peut etre une page centrale de Playboy avec une bunny girl à l'anatomie plus qu'avantageuse.
En attendant, voici un avant goût.
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METTONS NOUS AU VERT
Le 27/02/2015
Et si l'on commençait ce diorama ?
Premièrement, restons simple. La base est une plaque de bois de récupération de faible épaisseur, je n'avais que ça sous la main, et de dimensions 20x29cm. De quoi entrer dans une boite de rames de papier format A4. J'ai déjà dit ici que, pour des raisons pratiques de gain de place, je stocke mes modèles réduits dans de tels conteneurs que je peux empiler les uns sur les autres.
Seul problème, les dimensions de ces boites sont un peu justes pour certains modèles tout en longueur et m'obligent à des dioramas très concentrés.
Nous le verrons ici.
Ma scénette prend place en Allemagne, sur un champ de tir, hors saison hivernale. Il n'y aura pas de végétation arbustive, elle pousse mal sous les chenilles des engins blindés, seulement une herbe éparse plus ou moins haute, plus ou moins verte.
Pour ce faire, j'ai décidé d'innover en achetant une feuille de décor POLAK, commandée par internet chez ARA PRODUCTION, 12 euros pièces sans compter les frais de port, ce hobby commence à me couter chère, mais il est vrai que lorsqu'on aime on ne compte pas. J'espère que le rendu final sera au rendez-vous.
Il s'agit d'une feuille souple d'intissé recouverte de petits grains ( de liège ? ) représentant la terre et de fibres plus ou moins verticales et plus ou moins hautes simulant l'herbe. Celle-ci est en partie de couleur ivoire ( genre herbe fanée ). Si l'herbe est solidement plantée ( collée ), la terre s'effrite légèrement à la manipulation.
Les décors POLAK sont normalement faits pour des dioramas ferroviaires d' échelles plus petites mais leur réalisme en terme de taille, tant que l'on ne représente pas de l'herbe à éléphants, s'adapte parfaitement au 1/35ème.
Seul bémol, les couleurs de la terre et de l'herbe verte sont un peu trop vives.
Un brossage à sec y remédiera.
Pour éviter le phénomène bien connu de lévitation de véhicules flottants au-dessus du flocage, la feuille de décor est découpée à l'emplacement des chenilles pour qu'elles s'appuient directement sur la plaque de base. J'ai également découpé l'angle de la feuille où prendra place la beche anti-recul du M110A2. Une liaison en pate à modeler sera réalisée entre la beche et le support. L'angle découpé remontera légèrement sur la lame, pour simuler l'effet de soulèvement de la terre lors de la mise en place de la beche. Quelques cailloux parsemés le long de la lame masqueront la liaison entre le papier décor, la beche et la pate à modeler. Ici, erreur de ma part, je n'ai pas fixé la beche anti-recul sous un angle suffisament fermé. Sur les photos et les films, nous voyons que celle-ci est profondément enfoncée dans le sol. Lorsque je m'en suis rendu compte, il était trop tard, les vérins étaient définitivement collés. On fera mieux la prochaine fois.
J'ai également ainsi découpé l'emplacement de mon binome de porteurs d'obus qui ont été collés sur un support plastique pour leur donner plus de solidité. En effet, mon brancard manque un peu de rigidité.
Le meme procédé est utilisé pour l'emplacement de la bache camouflée sur laquelle les gargousses sont stockées.
Les autres éléments pourront prendre place directement sur le sol en terre et n'auront pas besoin de ces découpes.
Pour casser la platitude de ma plaque de base, et donner un peu de relief au décor, j'ai créé une petite butte dans un coin, un triangle de mousse d'isolation lié à la base avec un peu de pate à modeler durcissant à l'air.
Premièrement, restons simple. La base est une plaque de bois de récupération de faible épaisseur, je n'avais que ça sous la main, et de dimensions 20x29cm. De quoi entrer dans une boite de rames de papier format A4. J'ai déjà dit ici que, pour des raisons pratiques de gain de place, je stocke mes modèles réduits dans de tels conteneurs que je peux empiler les uns sur les autres.
Seul problème, les dimensions de ces boites sont un peu justes pour certains modèles tout en longueur et m'obligent à des dioramas très concentrés.
Nous le verrons ici.
Ma scénette prend place en Allemagne, sur un champ de tir, hors saison hivernale. Il n'y aura pas de végétation arbustive, elle pousse mal sous les chenilles des engins blindés, seulement une herbe éparse plus ou moins haute, plus ou moins verte.
Pour ce faire, j'ai décidé d'innover en achetant une feuille de décor POLAK, commandée par internet chez ARA PRODUCTION, 12 euros pièces sans compter les frais de port, ce hobby commence à me couter chère, mais il est vrai que lorsqu'on aime on ne compte pas. J'espère que le rendu final sera au rendez-vous.
Il s'agit d'une feuille souple d'intissé recouverte de petits grains ( de liège ? ) représentant la terre et de fibres plus ou moins verticales et plus ou moins hautes simulant l'herbe. Celle-ci est en partie de couleur ivoire ( genre herbe fanée ). Si l'herbe est solidement plantée ( collée ), la terre s'effrite légèrement à la manipulation.
Les décors POLAK sont normalement faits pour des dioramas ferroviaires d' échelles plus petites mais leur réalisme en terme de taille, tant que l'on ne représente pas de l'herbe à éléphants, s'adapte parfaitement au 1/35ème.
Seul bémol, les couleurs de la terre et de l'herbe verte sont un peu trop vives.
Un brossage à sec y remédiera.
Pour éviter le phénomène bien connu de lévitation de véhicules flottants au-dessus du flocage, la feuille de décor est découpée à l'emplacement des chenilles pour qu'elles s'appuient directement sur la plaque de base. J'ai également découpé l'angle de la feuille où prendra place la beche anti-recul du M110A2. Une liaison en pate à modeler sera réalisée entre la beche et le support. L'angle découpé remontera légèrement sur la lame, pour simuler l'effet de soulèvement de la terre lors de la mise en place de la beche. Quelques cailloux parsemés le long de la lame masqueront la liaison entre le papier décor, la beche et la pate à modeler. Ici, erreur de ma part, je n'ai pas fixé la beche anti-recul sous un angle suffisament fermé. Sur les photos et les films, nous voyons que celle-ci est profondément enfoncée dans le sol. Lorsque je m'en suis rendu compte, il était trop tard, les vérins étaient définitivement collés. On fera mieux la prochaine fois.
J'ai également ainsi découpé l'emplacement de mon binome de porteurs d'obus qui ont été collés sur un support plastique pour leur donner plus de solidité. En effet, mon brancard manque un peu de rigidité.
Le meme procédé est utilisé pour l'emplacement de la bache camouflée sur laquelle les gargousses sont stockées.
Les autres éléments pourront prendre place directement sur le sol en terre et n'auront pas besoin de ces découpes.
Pour casser la platitude de ma plaque de base, et donner un peu de relief au décor, j'ai créé une petite butte dans un coin, un triangle de mousse d'isolation lié à la base avec un peu de pate à modeler durcissant à l'air.
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MISE EN BATTERIE
Le 07/03/2015
VUE ARRIERE, LA BECHE EST ENFONCEE DANS LE SOL |
L'artilleur maniant le collimator doit être placé à l'avant gauche pour pointer l'appareil vers le système de pointage placé sur le flasque gauche de la pièce.
Les porteurs d'obus, ainsi que le stock d'obus, doivent se situer à gauche, à l'arrière gauche normalement, à hauteur du loader rammer.
Les gargousses sont introduites dans la chambre par la droite du canon. Elles doivent donc être placées du même côté de l'engin.
Les autres éléments du décor sont collés en fonction de ce qu'il reste de place disponible.
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LES GARGOUSSES ET OBUS
Le 16/03/2015
Les anneaux de levage découpés et refaits. |
La caisse en bois, censée contenir les fusées de détonation des obus, est tirée d'une boite ITALERI. Les fibres du bois sont légèrement représentées, parfois trop légèrement. Pour les accentuer, je les ai recreusées avec une pointe sèche, également suivi d'un ponçage superficiel.
L'effet de profondeur est encore souligné par un jus de peinture à l'huile TERRE DE SIENNE.
La gargousse est une création personnelle à base de mastic PUTTY bi-composant et de bandes de papier mouchoir pour figurer les liens longitudinaux.
Il s'agit d'une gargousse M2,
http://www.usarmymodels.com/ARTICLES/Building%20155mm%20Gun/Ammo/chargebags.jpg
appelée "white charge", prévue pour les tirs dans les zones de feu 5 à 7, soit au plus loin. La charge M1, "green charge", est, quant à elle, prévue pour les tirs dans les zones de feu 1 à 5, soit au plus près.
Logiquement, j'aurai dù utiliser une "green charge". Je doute que l'on tire à charge maximum sur un champ de tir en temps de paix. Mais je n'avais pas encore trouvé la documentation adéquate, et la différence entre les deux charges, lorsque j'ai créé ma gargousse. Je l'ai modelée en me référant aux dimensions des conteneurs de gargousse.
Il est à noter que, pour une dimension de chambre identique, la charge M1 est d'un diamètre inférieur à la M2. Allez savoir pourquoi.
Mais le conteneur était-il le meme ?
La poche rouge à la base de la gargousse est la charge primaire, constituée de poudre noire, celle qui enflammée par le détonateur mettra le feu à la charge principale.
Les liens longitudinaux servent à maintenir les sacs de poudre empilés les unes sur les autres. Pour réduire la puissance de la charge et la distance de tir, il suffit de dénouer ces bandes de tissus et d'enlever les sacs de poudre superflus.
Ces liens sont noués au sommet de la gargousse par un très joli flot que je n'ai pas reproduit ici.
Quant à la mise à feu de la gargousse, elle se fait par une sorte de grosse cartouche qui s'introduit dans un tunnel creusé à travers le bloc culasse. Sur certaines photos ou vidéos d'artillerie en action, on peut voir des ceintures - cartouchières, portées autour de la taille des artilleurs ou accrochées aux flasques des canons. Elles servent au transport de ces cartouches de mise à feu.
Pour ceux qui lisent l'anglais et sont intéressés par l'artillerie américaine, je les renvoie au TM 9-1901 qui est la bible en matière de fusées, obus, charges propulsives et autres.... Certes, il s'agit des munitions utilisées lors de la seconde guerre mondiale mais ces données restent d'actualité pour les calibres encore en service de nos jours.
Ultime détail, les anneaux de levage des obus, visés dans la tete de l'obus, sont enlevés avant le tir et remplacés par les fusées de détonation. En y pensant, j'ai eu l'idée de représenter deux de ces anneaux de levage, correspondant aux deux obus prêts au tir. J'ai ainsi délicatement découpé, à la lame de rasoir, deux anneaux sur deux obus de la boite à rabiot et je les ai prolongés par deux petites sections de tige EVERGREEN censées simuler les tiges filetés se prenant dans la tête des projectiles. La tige fileté est peinte en couleur métal. Les anneaux de levage, sur les obus également, sont peints en jaune.
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