DEPARTEMENTAUX TIR ARMES ANCIENNES BAS RHIN 2015

Eh oui, pas que celà à faire, le modelisme c'est bien mais celà ne fait pas avancer ni les travaux de la maison ni mes autres passions dont le tir aux armes anciennes.
le championnat départemental approchait et je devais m'entraîner un minimum, au plutôt au maximum. Il en découlait plus de poudre noire et beaucoup moins de maquette.

Au final, dimanche 12 avril 2015, par un petit matin frileux dans les fossés du fort Desaix, nous faisions cracher nos bâtons à feu, arquebuses, mousquets, long rifles et autres hawkens.

Pour ma part, je tirais en catégorie PENNSYLVANIA, arme libre à silex, et en catégorie VETTERLI, arme libre à percussion ; résultats : 83/100 pour la première, 4ème place, et 89/100 pour la seconde, perdu dans les fins fonds du classement.
Néanmoins, malgré ce score qui peut paraître faible en catégorie PENNSYLVANIA, je suis sélectionné pour le championnat régional. Le minimum requis est de 77, alors qu'il est de 91 pour le VETTERLI.
Le silex n'est pas une discipline facile ( ça y est, j'ai les chevilles qui gonflent ).

Pour vous donner un petit aperçu de cette pratique martiale mais sportive, ci-joint une petite vidéo que j'ai tourné avec mon téléphone portable.
A gauche de l'écran, vous apercevez un tireur à l'arquebuse à mèche, discipline HIZADAI pour le tir à genoux, distance 50 mètres, cible C 200, un éléphant dans un couloir.
Au milieu, vous voyez un tireur catégorie PENNSYLVANIA,  carabine à silex, distance 50 mètres, cible C 50.
A droite enfin, il se trouve un tireur catégorie LAMARMORA, fusil réglementaire rayé à percussion, balle ogivale, distance 50 mètres, cible C50.

Le mois dernier, nous avons explosé tous les records d'audience, 163 visites.
Avons nous atteint là notre vitesse de croisière ou s'agit-il juste d'un petit pic passager ?
La réponse est au bout de vos doigts.

Pour vous remercier de vos visites, je vais poster au fil des prochains articles un florilège de mes réalisations précédentes. Histoire également de vous faire patienter en attendant mon prochain modèle.

Nous commençons dès aujourd'hui par mon tout premier modèle, un HUMMER TOW, TAMIYA certainement, monté à la fin des années 80. On aperçoit des points de colle sur les vitres, les peintures ne sont pas très conformes et l'empoussiérage est trop appuyé.
Je le garderai ainsi pour mieux apprécier les progrès accomplis depuis.
Il a déja subi plusieurs modifications. j'avais créé une prise d'air surelevée pour le filtre à air que j'ai démonté par la suite. Le lance-missile avait également été démonté pour etre éventuellement remplacé, plus tard, à l'occasion d'un prochain diorama, par une mitrailleuse M60 sur pivot, histoire d'en faire un véhicule de la Military Police lors de l'opération JUST CAUSE au Panama en 1989.

http://www.czbrats.com/JustCause/Album1/jc2.jpg
Le conducteur, presque invisible, tant mieux car sa peinture était ratée, est tiré de la référence TAMIYA US Modern Army Infantry Set.

https://www.tamiyausa.com/images/product/080/35133/header_35133.jpg
Il s'agit du personnage qui épaule son fusil. Il a les jambes déjà pliées et le travail de charcutage, avait été limité.

M'ayant fait les dents sur le HUMMER présenté précédemment, je m'étais attaqué à la jeep FORD MUTT M151A2, LANCEUR TOW, de TAMYIA, toujours présente au catalogue et disponible également sous d'autres marques.


Vu la ressemblance entre les deux modèles, on se demande qui a copié sur l'autre.

Cette jeep avait également été montée directement de la boîte sans modification ou si peu, une bâche pour recouvrir le pare-brise et un coupe-fil totalement imaginaire sur la calandre avant.
Le modèle avait encore été agrémenté d'une carte maison, dessiné et colorié à la main sur un morceau de papier machine et recouvert de papier cuisson, d'une caisse de ration, faite maison également, et de paquetages provenant....provenant...? Bonne question, d'une boîte TAMYIA certainement mais laquelle ?

C'était mon premier essai de diorama, hors de tout contexte historique ou géographique.
Pour donner de la dynamique à ma présentation, j'avais monté le lanceur TOW sur un emplacement de tir au sol, hors du véhicule.
Le conducteur de la FORD MUTT est la figurine d'origine, juste agrémentée d'un semblant de camouflage de casque, des petits bouts d'un vieux filet de camouflage DINKY TOYS qui traînait au fond d'une vieille caisse à jouets. ( Quand on voit le prix qu'atteignent ces miniatures de nos jours, arrachez sans pitié des mains sacrilèges de vos bambins vos NOREV et vos MAJORETTES et enfermez-les dans un coffre-fort )

Je crois que je l'avais ainsi camouflé pour masquer la différence de forme entre les casques des deux personnages.
D'une certaine façon, même sans le savoir, je n'étais pas loin de la vérité puisqu'un système de camouflage similaire a été utilisé par l'US ARMY lors de son intervention au PANAMA.


Le tireur, agenouillé derrière le lanceur, est tiré de la même boîte que celle citée dans l'article précédent. Les genoux avaient été sauvagement mutilés, je l'avoue, pour qu'il puisse prendre la position.
Malheureusement, agenouillé, il était trop petit et j'ai dù enterrer les pieds du tripode du lanceur pour qu'il soit à la même hauteur que le tireur.
Sur l'un des petits tas de terre, j'ai collé une pelle de génie transformée en outil individuel, "Carrier, Intrenching Tool, Collapsible" ( outil portable pliant de retranchement ) qui devrait être de couleur noire.

Ici aussi, la mise en peinture n'était pas encore au top, mauvaises couleurs, mauvais schéma de camouflage, peinture trop brillante. On ferait mieux plus tard.

Le diorama est une base de plâtre de Paris peint, recouverte d'herbe et d'une petite chenille FALLER pour modélisme ferroviaire ( bien trop vertes ). Le grand arbre est une branche véritable sur laquelle j'avais collé du ZEESCHUIM aux extrémités, l'arbuste est une brindille ramassée au cours d'une promenade familiale, les bûches sont issues d'un simple morceau de bois retaillé.

Au final, il s'agit d'un kit sympathique, facile à monter, plus difficile à peindre, pouvant nécessiter quelques petits détaillages. Mais je me demande si le lance-missile n'est pas un peu sous-dimensionné par rapport à la réalité.

Le beau temps qui sévit actuellement sur la région m'oblige à laisser de coté mon hobby pour me consacrer aux extérieurs de ma petite chaumière. Soyez encore patient.

Fin des années 90, un de mes collègues m'offrit la maquette du M1A1 ABRAMS WITH MINE PLOW de chez TAMYIA.

http://www.tamiyausa.com/images/product/080/35158/header_35158.jpg
Ce modèle de très bonne qualité valait son pesant de francs à l'époque. Je n'en étais pas encore au scratch effréné d'aujourd'hui et la maquette avait été montée "straigth out of the box" ou presque.
Par contre, je m'étais appliqué sur la peinture, particulièrement l'usure du système de déminage.
Deux modifications principales avaient été apportées :
-le système de commande ou de traction des loquets du système de déminage, une poignée et le double cable placés sur le glacis avant à gauche de la trappe du conducteur,
-ce que je pense être les ressorts des gardes-boues avants, une tige pliée fixée sur les côtés intérieurs des gardes-boues et prenant appui sur la face supérieure des passages de chenilles.
Je mentionnerai encore, mais c'est anecdotique, le système de transmission des casques de l'équipage avec les micros et les cables de connexion, les volets ouverts du système de visée devant l'écoutille du chef de char, les lunettes de protection sur le visage du pourvoyeur plutôt que sur le casque, les sangles de ces lunettes, les antennes dont l'extrémité a été munie d'une boule oblongue constituée d'une accumulation de peinture ou de colle, les poignées des coffres latéraux et la barre en T dans les oeillets des cables de remorquages de chaque côté de la tourelle.
Un seul oubli que je regrette toujours, les cables de mise à feu entre les protections blindées sur le toit de la tourelle et les lances-fumigènes, mais à l'époque je n'avais pas encore internet et la documentation qui va avec.
Seules deux figurines étaient fournies avec le modèle, le pilote et le pourvoyeur, le pilote était tiré de la boîte à rabiots.
Quelques accessoires agréementent le tout, une paire de jumelles TAMYIA et un porte-cartes ITALERI avec le chef de char, une carte faite maison sous la main du pourvoyeur, quelques sacs de couchages également faits maison, des paquetages, des jerrycans d'eau ( en plastique noire ) et des boîtes de rations TAMYIA dans le porte-bagages.

Le système de déminage, les charrues ( plow ou plough dans la langue de Shakespeare ), avait été monté relevé, les versoirs repliés. Ce qui me semblait logique en position de route.
Cette installation était la partie de la maquette la plus difficile à monter et demandait une certaine attention.
En passant, j'avais percé les pattes de fixation des extensions latérales des versoirs et créé les goupilles de maintien avec leurs chaînettes.

La peinture du système de déminage, avec ses coins et ses recoins, demandait beaucoup de patience et de soin. Son usure légère avait été réalisée par des brossages successifs sur la couleur de base, rouille d'abord puis métal sur les extrémités. Je m'étais attaché aux parties de la charrue en contact avec le sol, les socs et le rouleau entre les deux moitiés, qui doit servir à actionner les mines à allumeur à bascule.

L'ensemble avait été peu sali, représentant un matériel de la force de stabilisation ( SFOR ) venant d'arriver en Ex-Yougoslavie, en provenance d'Allemagne ou directement des Etats Unis, un véhicule n'ayant pas encore trop souffert du terrain.
L'immatriculation, FRC 3/3 ACAV, pourrait être celle du 3rd squadron du 3rd Armored Cavalry Regiment, déployé en Bosnie Herzégovine en 2000 mais il ne faut chercher aucun lien entre l'immatriculation et le sigle SFOR. A l'époque du montage de la maquette, l'Ex-Yougoslavie était d'actualité et il me semblait logique de représenter un matériel américain sur ce théatre d'opérations. Je n'avais cherché aucune concordance entre le lieu et l'immatriculation.
En fait, le 3rd Armored Cavalry Regiment fut repositionné aux Etats Unis à partir des années 70 et constituait une unité majeure du système REFORGER ( REturn of FORces to GERmany ). Certaines de ces unités possédaient des matériels prépositionnés en Allemagne. L'acronyme FRC pourrait s'appliquer à ces véhicules prédéployés.

A l'époque, ce modèle réduit avait été mis en place sur un diorama de plus d'un mètre de long, mettant en scène quatre véhicules différents. Comme d'autres, ce décor a depuis été détruit et le M1A1 stocké en carton et pour un bout de temps encore.

TONNERRE DE BREST ET AUTRES GROS MOTS !!!!!!!!
S.... de tablette, j'ai à peine survoler une pub en marge que la fenetre s'est activée et à effacer tout le texte que je venais d'écrire. M.... alors !

Donc reprenons, un peu fatigué et las de mes travaux de réfection immobilière, j'ai posé la truelle et le pinceau pour reprendre le couteau X-ACTO et la colle à maquette.
Mes fouilles archéologiques au fin fond de ma cave m'ont permis d'exhumer une maquette offerte en cadeau d'anniversaire il y a plus de dix ans, le fameux AH-1 COBRA, au format 1/35 s'il vous plait.

Rappelons que cet hélicoptère a été mis au moins par BELL au cours des années 60, pendant la guerre du Vietnam. Il fut le premier aéronef à utiliser la formule de l'équipage en tandem et reprenait la motorisation et le système de sustentation du UH-1 IROQUOIS, le HUEY.
Le COBRA, sous diverses versions équipa l'US ARMY jusqu'à son remplacement par le AH-64 APACHE et il équipe toujours l'US MARINE CORPS. Il y est préféré à son grand-frère en raison de ses couts d'entretien moins élévés et l'étroitesse de son fuselage qui le rend moins vulnérable et plus facile à garer dans l'espace toujours trop réduit d'un porte-hélicoptère.
Le modèle est de la marque ITALERI mais il s'agit d'un simple reboitage de la  marque coréenne RMC. Les grappes portent encore cette dernière mention.
La boite, bizarrement, mentionne sur un de ses cotés 1/24 mais, vérifications faites il s'agit bien d'une maquette au 1/35ème, voire peut etre 1/32.
L'emballage est plus épais et moins long que les boites de maquettes terrestres.
Ce qui étonne immédiatement au déballage, ce sont les dimensions de l'appareil, plus de 40cms de long une fois monté. Heureusement que le rotor se fixe dans l'axe du fuselage. Cela limitera l'emprise au sol et les risques de casse.
Autre surprise, le peu de pièces à assembler, hormis les deux demi-fuselages, je compte cinq grappes, une translucide pour la verrière et les optiques, deux pour l'armement ( roquettes et missiles, TOW ou HELLFIRE au choix ) et seulement deux pour l'habitacle et le reste de l'engin. 
Et enfin, plusieurs sections du fuselage peuvent être présenter ouvertes, dévoilant entre autres une partie des turbines moteur.

La boite est ancienne, sinon le modèle, les grappes sont marquées 1992. Le dessin de l'emballage, le box-art, représente un hélicoptère avec un camouflage trois tons ( vert, noir et gris ). La notice de montage permet deux décorations de l'USMC, un appareil en opération dans le golfe persique en 1987 en camouflage trois tons

et un engin déployé au cours de la guerre du golfe en couleur sable uni.

Les décalcomanies sont en concordance, très simples et basiques, aucune de ces gueules monstrueuses de cobra, tous crochets dehors que l'on peut voir sur certains hélicoptères récemment déployés en Irak ou en Afghanistan. Pour une telle mise en scène, il faudrait de toutes façons peindre l'appareil en gris. A voir.

Notons que la meme maquette est vendue sous le label ACADEMY - MRC avec seulement une nouvelle notice et de nouveaux décalcomanies, dont ces fameuses tetes de cobra. Les grappes sont identiques.

Il existe encore des kits de détaillage EDUARD, une planche de photodécoupe pour l'habitacle, 14 euros, une pour l'extérieur, idem, une pour les lances-missiles, 13 euros, et un set de 3 tubes en métal tourné pour le canon de 20mm, idem. Quand on sait que le modèle ACADEMY coute actuellement 28 euros, le calcul est vite fait.