De nombreuses baguettes sont collées sur les côtés et sur l'arrière de la plage moteur. Il s'agit des languettes de fixation des protections de la barrière de flottaison et des rabats de maintien. Ils sont fabriqués en carte plastique de 0,13mm d'épaisseur et 0,5mm de large.
Chacun des rabats est muni d'un boulon en profilé EVERGREEN de 0,5mm de diamètre qui sert à maintenir les rabats en position fermée.
Les languettes de fixation précitées sont normalement vissées dans la caisse au moyen de boulons. De même que 02 boulons sont également présents derrière le boulon de maintien des rabats.
Tout cela fait beaucoup de boulons, environ 140, et beaucoup de boulot par la même occasion. J'hésite à les réaliser, surtout si je n'ai que de l'étiré sous la main.
Les angles entre les couvertures latérales et la couverture arrière de la barrière de flottaison sont gravés à la pointe sèche.

Sur les flancs, un peu en arrière de ces pièces, j'ai fabriqué deux marchepieds rabattables  qui permettent d'enjamber la barrière de flottaison lorsqu'elle est dressée. Ils sont normalement légèrement incrustés dans la caisse. A défaut de creuser les flancs, je les ai représentés en relief.

A l'avant, de part et d'autre du puits de tourelle, j'ai installé :
-A droite, le tuyau d'échappement de l'appareil de chauffage sur son support en forme de losange et les deux boulons de fixation. Le coude du tuyau d'échappement est formé d'un profilé rond vertical sur lequel j'ai collé un profilé carré horizontal. Le tout est ensuite affiné.
-A gauche, l'évacuation de la pompe de cale avant, un morceau de profilé rond taillé en biseau selon la forme adéquate.
A gauche de l'écoutille, j'ai installé un bouchon quelconque muni de sa poignée et gravé d'un trait semi-circulaire. Il s'agit d'une prise de service électrique.

J'ai simulé la charnière du pare-lame au moyen d'un simple tronçon de profilé Evergreen. Deux profilés en U, très amincis, représentent les languettes de maintien du volet inférieur du pare-lame que deux écrous à oreilles complètent.
Deux autres écrous similaires simulent les fermetures du volet supérieur du pare-lame.
Ces écrous papillons sont scratchés à partir de rondelles de photodécoupe tirées d'une planche provenant de la boîte à rabiot et accessoirement du kit FT 17 de chez RPM. Elles sont simplement pliées en deux et collées autour d'une tige de laiton.
Le pare- lame est encore détaillé de deux languettes en Z, découpées dans de la feuille de métal. et complétées par des boulons en profilé de 0,5mm. Il doit s'agir du système de blocage du pare-lame supérieur lorsqu'il est déployé.

A ce stade, le détaillage de la caisse est bien complet, plus complet que je ne pensais le faire au début de ce remontage.
Il reste à placer les outils sur la plage arrière, les grillages de protection sur les grilles du moteur et leurs boulons, quelques petits détails ci et là et les centaines d'écrous et rivets qui parsèment l'engin.

TOW LINE M551 SHERIDAN

Comme tout maquettiste se doit d'avoir un bon outillage, tout équipage de char doit avoir son lot lot de bord ou lot pionnier, généralement composé d'une hache, d'un pic-pioche avec tête amovible, une pelle et parfois une masse.
Ici, la masse est absente et nous complétons le lot de bord par un câble de remorquage et les 4 tubes vissables de l'écouvillon de canon.
Hormis les oeillets du cable, récupérés sur la maquette précédente du AAVP7 où ils n'avaient pas été utilisés, tout est fait maison, à base de carte plastique découpée ou sculptée.
Préalablement, nous avons créé, en feuille de métal, les supports des tubes de l'écouvillon.
Pour faciliter le détaillage, les passants des sangles de maintien de l'écouvillon sont directement collés sur les outils avec les lanières. Il en sera de même, dans la mesure du possible, des futurs passants de sangle.
Les passants de sangle déjà présents proviennent d'un vieux kit de TIGRE allemand de chez ITALERI, histoire de vider ma boîte à rabiot.
Quatre guides du câble de remorquage sont collés aux quatre coins de la plaque de moteur arrière.
Le câble est constituté de l'âme d'un fil électrique pour lampe de vélo, dépourvue de son enveloppe et torsadée au moyen d'un porte-forêt manuel.
Le fer de la pelle et les montants de la poignée sont découpés dans une feuille de métal. Le fer est mis en forme autour du manche d'un couteau X-ACTO dont la circonférence semblait correcte.
Le point de contact entre la douille et le fer est renforcé d'une lamelle pour éviter une rupture malencontreuse lors du collage sur le manche et la mise en peinture.
La hache est sculptée d'un seul bloc dans un morceau de feuille plastique EVERGREEN en y intégrant le bois, le fer et le logement du fer.
La sculpture du pic-pioche, tant pour son manche que pour le fer, demande une certaine attention pour un représentation aussi réaliste que possible.

La mise en place de ces éléments sur la plaque arrière du bloc moteur pose encore question. On verra pas à pas.

Afin de faciliter leur future mise en peinture et leur placement final, j'ai collé entre eux les différents outils du lot de bord et créé les sangles de maintien en feuille de plomb. Mais celles placées sous les outils seront peut être supprimées si elles sont trop difficilement accessibles par le pinceau. On verra