statetrooper62
LE VIEILLISSEMENT CONTINUE
Le 06/04/2009
Camouflage éclairci ( avant jus ) |
Après un premier jus, j'en ai passé un second puis un troisième afin d'accentuer l'empoussiérage du véhicule. Pour finir, sur le troisième jus, j'ai passé encore un drybrush de HM 94 plus ou moins accentué.
Cela peut paraître escessif mais je veux représenter un véhicule en opération depuis plusieurs mois, dans des conditions climatiques difficiles, entre autres une poussière omniprésente qui s'immisce partout et recouvre tout.
Je me suis inspiré de certaines photos prises sur le vif ( ou sur le terrain si vous préférez ) sur lesquelles on peine à reconnaître les camouflages.
Le drybrush en HM 94 sert à uniformiser les jus, atténuer les traces de résidu de solvant et à empoussiérer les milieux des surfaces planse, les jus ayant tendance a s'accumuler plutôt dans les creux. Ce drybrush sera bientôt suivi d'un second drybrush, beaucoup plus léger d'une couleur plus claire, qui lui éclaircira les arêtes.
Au final, l'application d'un vernis mat en bombe atténuera l'ensemble, ce qui s'est passé pour le chassis qui bien empoussiéré au départ paraît maintenant bien peu sale.
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LE POSTE DE TIR
Le 06/04/2009
ENCORE MA PROPRE REALISATION |
Comme toujours entre deux séances de peinture, je prends de l'avance avec le reste de la maquette.
Le véhicule étant fini, j'ai déjà attaqué la tourelle. Vous avez pu voir le siège du tireur. Voici maintenant le poste de tir.
Très basique sur le modèle réduit de ITALERI, il nécessite un très important détaillage, presque une reconstruction totale, surtout en ce qui concerne la "bête à cornes", c.à.d. le dispositif de pointage et de tir de la tourelle.
Comme documentation, je me suis servi d'une photo du poste de tir réel et d'une photo d'un poste de tir scratché par un autre maquettiste, toutes deux trouvées sur le net bien sûr.
Comme matériaux, du basique, du profilé plastique et de l'étiré.
Le plus difficile a été la confection des deux poignées de pointage qui demandent à être sculptée en raison de leur forme arrondie.
L'appareil en forme de L renversé, à gauche des poignées, est, je pense, un GPS, mais sans formelle certitude.
Vous remarquerez une différence entre le poste de tir réel et celui scratché par le collègue maquettiste. Certainement, une différence de documentation.
Sans me vanter, je crois que mon poste de tir est le plus réaliste. Sauf, sauf que le bloc avec les poignées est mal positionné. Encore ma maudite précipitation.
Le bloc de pointage est placé juste sous l'écran qui est normalement placé au centre de la console. Le problème est que sur la console de ITALERI, cet écran est décalé sur la gauche. Je ne l'ai remarqué que lors du montage à blanc de la face avant de la tourelle ( avec la console collée ) et le plancher avec le siège. Damn it ! Le bloc de pointage n'était pas en face du siège.
Tant pis ! Un peu fainéant, je n'ai pas voulu refaire la console. Et puis je n'ai jamais dit que j'étais un maquettiste parfait. Comme je le dit souvent, ça ira bien pour un petit pays comme ça.
La prochaine étape sera le montage et le détaillage des parois latérales de la tourelle qui manquent, une habitude chez ITALERI, de détails. Fermée par une large baie vitrée, l'intérieur est très, très visible.
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ENFIN TERMINEE !
Le 12/04/2009
Vue sur le moteur après vernis |
La caisse est enfin terminée, peinte, montée et vernie. Après un dernier drybrush très léger de HM28, gris camouflage, après quelques dernières coulures, peinture à l'huile terre de sienne très diluée à l'essence F, autour des bouchons des divers réservoirs et sur un axe d'une roue ( elle a été changée récemment et le surplus de graisse a coulé sur la jante ), j'ai verni mon modèle. J'ai utilisé une bombe aérosol de vernis mat, Mr TOPCOAT,
que je recommande fortement, 10 euros la bombe dans mon magasin préféré.
Il sèche rapidement, a un très bon pouvoir couvrant, s'accomode de l'acrylique et de l'enamel et unifie les différentes couches de peinture en faisant disparaître les traces de pinceaux éventuelles.
Bref, le résultat ( cf les photos ) me plaît énormément et je n'en suis pas peu fier, malgré petites imperfections par-ci par-là, principalement le collage des roues et du capot moteur qui ne sont pas très parallèles au reste de la maquette. Mais celà se voit à peine et encore moins lorsque le dio complet sera monté.
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LES PODS MISSILES
Le 25/04/2009
Peu de maquette ce mois çi, peu de visiteurs aussi. Y-a-t-il cause à effet ?
Depuis le vernissage de la caisse, rien n'a été fait sur mon Avenger. La vie grandeur nature nous impose parfois certaines obligations, familiales, domestiques, qui même non professionnelles, réduisent dramatiquement notre temps libre. Je suis parti pour 15 jours de permission, j'espère que d'ici le 11 mai j'aurai remis la main à la pâte.
En attendant et pour vous faire patienter, quelques lignes sur le montage des pods missiles, réalisé il y a quelques temps déjà.
Ces deux pièces, le pod droit et le pod gauche avec la caméra, n'amènent aucune difficulté particulière. Il suffit d'être un peu soigneux lors du montage des faces avant et arrière. L'ajustement n'est pas top et il sera difficile à corriger par la suite en raison de la présence de nombreux micro-rivets tout autour. Le masticage et le ponçage en sont périlleux.
La caméra est assez simple de forme, d'un détaillage d'origine un peu approximatif. Elle mériterait d'être refaite, avis aux amateurs. Je me suis contenté de la pièce d'origine. Là également le moulage et l'assemblage laissent à désirer. Même conseils que précédemment, BE CAREFUL !
Me connaissant, vous imaginez bien que je me suis malgré tout laissé aller à mon vice favori, LE SCRATCH !
Limité ici à quelques raccordements électriques entre la caméra, les pods et les supports.
Me référant à la documentation, j'ai relié trois fils métalliques entre l'arrière de la caméra et le support, un fil de cuivre entre le pod missile et le support. Pour ce fil, j'ai simulé les cosses de branchement des connections des pods par un morceau de gaine isolante rouge ( mais une autre couleur conviendrait également ) provenant, originellement, d'un fil d'appareil électrique quelconque et stocké dans ma boîte à rabiots depuis des lustres. Les cosses de la caméra sont déjà représentées d'origine. Il suffira de le percer.
Pour le pod droit, j'ai mis en place deux fils, l'un entre le pod et le support et un second depuis le support et dont l'extrémité, pendante pour l'instant, sera placé sur le contacteur de la mitrailleuse.
Voilà, rien de bien sorcier.
Cette après-midi, toujours pas de maquette, je vais faire cracher, non pas le serpent, j'en voyais déjà venir certains, mais la poudre, noire de préférence. après près de dix ans de stockage en caisse, je ressors mes vieilles pétoires et tout à l'heure je vais faire parler mon pistolet hawken.
AAAAAHHHHHHHHH, J'AIME L'ODEUR DE LA POUDRE AU PETIT MATIN !
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DE RETOUR DU TIR
Le 25/04/2009
COMPARAISON DES DEUX GROUPEMENTS |
Me voilà de retour de ma séance de tir. J'y ai retrouvé des sensations oubliées depuis près de 10 ans.
Aucun incident de tir, mon HAWKEN
a fonctionné à merveille et mon chargement itou.
J'ai choisi une visée conforme, organes de visée au ras de la cible, histoire de vérifier où porte l'arme et le groupement de mes différents chargements. J'ai tiré à bras franc, un seul bras, sans appui.
Quand je serai habitué à mon nouveau club de tir, je tenterai le tir avec appui pour confirmer mes résultats.
Donc pas question de score sur 100 mais plutôt le meilleur H+L, la meilleure hauteur + longueur, c'est ainsi que l'on calcule un groupement d'impacts de balles.
Résultat :
1er chargement : 25 grains de poudre noire( 1,62 gramme ), 1 étui de 9m/m de semoule moyenne, un patch de 0,38 m/m d'épaisseur, 01 balle ronde en plomb calibre .430. H ( 06 cm ) +L ( 10 cm) = 16cm.
2ème chargement : 20 grains de poudre ( 1,3 gramme ), 1 étui de 9m/m de semoule moyenne, un patch de 0,38 m/m d'épaisseur, 01 balle ronde en plomb calibre .430. H ( 10,5 cm ) +L ( 12,5 cm) = 23cm.
En clair, le chargement n° 01 groupe mieux que le second et les 10 meilleurs impacts de ce chargement sont groupés dans la zone 9-8-7-6 à 05 heures, c'est à dire, juste au dessus de ma visée conforme et un peu à droite. Donc pour atteindre le centre de la cible, je devrais effectuer une contre-visée zone 8-9 à 07-08 heures.
Il y aura également le groupement à reserrer, avec un patch plus gros ou en intercalant des feuilles à papier à cigarettes entre la balle et le patch. A voir et, surtout, à expérimenter. Car le tir, en poudre noire, c'est surtout de l'expérimentation, trouver le bon chargement en multipliant les essais avec des patches de grosseurs différentes, des balles de diamètres différents, des poudres de qualité différentes, des doses de poudre différentes, et j'en passe des meilleures. Lorsque l'on arrive à la bonne combinaison, l'arme est tellement usée qu'il faut la changer. Non, je plaisante. En poudre normale je ne sais pas, ce ne doit pas être mieux ou à peine plus.
Ainsi, ce midi ( c'est comme ça que l'on dit l'après-midi dans mon pays natal, quelque part sur les frontières de l'Est ), un jeune homme s'est amené sur le pas de tir ave sa copine, du moins je présume que c'était sa copine, elle avait un badge visiteur, et ils n'avaient pas d'alliance. En plus de son amie, il avait un pistolet automatique calibre 9m/m, d'après la taille des douilles.Une arme très moderne, je n'ai même pas reconnu la marque et le modèle.
Je ne sais pas s'il tirait des toutes faites ( munitions achetées d'origine ) ou des munitions qu'il rechargeait lui-même, mais je peux dire que son pistolet toutautomatiquetoutplastiquetoutmoderne n'était, entre ses mains, qu'un arrosoir. Il plaçait ses balles entre la zone 2 à 11 heures et la zone 2 à 05 heures. Et il dirait à deux mains, dans une position encore pas trop ridicule.
Même à l'armée, en position de tir standard, à une main, à 25 mètres, avec un antique MAC 50
tirant des munitions d'ordonnance, je faisais mieux que cela.
Et elles donnaient ses balles, au voisin. Il tirait à deux places de moi mais je sentais l'onde de choc du souffle de la détonation. A mon avis, le chargement était trop fort mais je me trompe peut être. A moins qu'il ne tirât au .45, mais même au .45 un tel arrossage était tout simplement honteux.
Au tir, il n'y a une règle à respecter : IL FAUT RESPECTER LES REGLES !
L'arme, quelqu'elle soit, moderne, ancienne, ne tire jamais aussi bien que de la façon dont vous visez. Et pour bien viser, il faut appliquer les règles de base que l'on vous a inculquées : le sommet du guidon affleure le sommet du cran de mire qui tous les deux affleurent la base du visuel ( la cible ).
( J'étais instructeur de tir lors de mon service militaire )
En respectant ces règles, à une main ou deux mains, avec un chargement moyen, on ne peut arriver qu'à un résultant, non pas moyen, mais très acceptable.
Un peu de bonne volonté et de la pratique et on arrive à un bon score, voire un très bon score.
Un anecdote :
Lorsque j'étais instructeur de tir à l'armée, dans les années 80, les premiers tirs, après les premiers cours, étaient effectués avec des carabines MAUSER de calibre 22lr
Des armes ( anciennes armes d'instruction allemandes copiées par la magie des réparations de guerre ) magnifiques à tirer et d'une précision inattaquable, un H+L égal à la taille d'une boîte d'allumettes de petite taille. Certains conscrits, après quelques heures d'instruction vite oubliées, tiraient n'importe comment jusqu'au moment où mon adjudant les engueulait conscienseusement, les menaçant de suspendre leurs permissions sous les couilles à jules, et comme par miracle, un second tir amenait des résultats très, très corrects. Comme quoi, un peu de persuassion amène à tous les résultats.
Bon tir à tous.
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