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ERDL CAMOUFLAGE
Le 18/02/2023
Il ressemble au camouflage woodland mais ce n'est pas du camouflage woodland.
Le camouflage ERDL fut mis au point en 1948 comme camouflage de jungle. Il était constitué d'un fond vert citron sur lequel étaient imprimées des formes naturelles en brun moyen et vert herbe et des branchages noirs. La couleur verte était dominante.
Mis au placard, le camouflage ERDL refit surface en 1962 pour de nouveaux tests et fut utilisé à partir de 1968 pour confectionner des quantités limitées d'uniformes pour les forces spéciales américaines, australiennes et néo-zélandaises servant au Vietnam.
La même année, une version avec une dominante brune avec fond khaki fut créée, la version" highlands" ( hautes terres ) par opposition à la version "lowlands" ( basses terres ) à dominante verte.
Après la guerre du Vietnam, des uniformes en camouflage ERDL restèrent en usage limité dans les marines, les forces spéciales et certaines unités aéroportées.
Les travaux sur ce type de camouflage continuèrent et en 1979 sortit le camouflage ERDL de 2ème génération avec un fond vert olive clair. Les uniformes de ce type équipèrent essentiellement le corps des marines et les unités de déployement rapide de l'US ARMY. Il fut en production jusqu'en 1981 avant d'être remplacé par le camouflage woodland.
Ce dernier est constitué d'un fond vert clair, de formes vert foncé et brunes et de branchages noirs mais surdimensionnés de 60% par rapport à son prédecesseur.
Néanmoins, des uniformes en camouflage ERDL continueront à être portés jusque dans les années 90.
La différence entre les trois ERDL, lowlands à gauche, highlands au centre, 2ème type à droite.
https://www.gear-illustration.com/wp-content/uploads/2020/06/DSC_8711-removebg-preview.png
Pour mes quatre figurines, j'ai choisi le camouflage ERDL de 2ème type avec les teintes Humbrol HM 80 ( vert pré ), HM 93 ( jaune désert ), HM 186 ( brun ). Concernant les branchages noirs, ils sont peints en HM 61 ( gris panzer ) sur deux figurines et la veste d'une troisième afin de donner une illusion d'usure et de briser l'uniformité du groupe.
Lors du peinturage des camouflages, je m'attache toujours à couper les taches de couleur le long des lignes de couture. En effet, il est quasiment impossible, ou du moins très rare, que le même dessin d'une teinte se prolonge d'une pièce de tissu à une autre.
De même, j'ai varié les couleurs des sacs à dos. Ceux de taille moyenne sont en HM 102 ( vert armée ), celui de grande taille est en HM 150 ( vert forêt ). Ils ne sont peut être pas du même fabricant et les bains de coloriage de la toile n'étaient pas identiques.
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UN PETIT DIORAMA POUR SE CHANGER LES IDEES
Le 16/03/2023
Vous avez déjà eu un petit aperçu de mon futur diorama lors d'un article prédédent.
Il prend place dans un cadre photo façon bois dont les dimensions lui permettent le rangement dans une boîte de rames de papier d'imprimante. Je perds malheureusement un bon centimètre sur chaque bord.
Le relief est donc composé de polystyrène extrudé provenant d'un panneau d'isolation. Les ornières ont été creusées en tapotant les emplacements avec un peu d'acétone. Il est ensuite recouvert d'enduit de lissage sur lequel je trace avec un vieux pinceau large en soie de cochon une sente pédestre et les voies de roulement d'un chemin plus large . L'enduit une fois sec, il lui succède une couche de colle à bois sur laquelle je répands généreusement du sable assez fin. Après prise définitive de la colle, je brosse les sentiers afin d'enlever un maximum de sable tout en gardant néanmoins une fine couche.
Le décor ainsi constitué est peint en acrylique TAMYIA, une couleur brun-rouge dont j'ai oublié la référence.
Les chemins sont brossés à sec en HM 28 ( gris camouflage ) puis plus légèrement en blanc. Les bas-côtés sont brossés en différentes teintes HM 93 ( jaune désert ) et HM 83 ( ocre ).
Un tronc d'arbre, que j'avais confectionné en milliput à titre d'expérience voilà bien des années et qui traînait dans mes réserves, est placé sur le bas-côté.
Comme ébauche de la végétation à venir, des branchages naturels, repeints en gris panzer puis éclaircis par drybrush, sont provisoirement plantés le long du sentier pédestre.
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LE PRINTEMPS, LE TEMPS DES PLANTATIONS
Le 18/03/2023
Le but ici est d'utiliser et d'épuiser mon stock de décors ferroviaires et de tenter quelques expérimentations. Rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme.
Le fond des ornières a été peint à l'huile terre d'ombre brûlée et légèrement verni brillant pour simuler un reste d'humidité.
Un flocage de fibres pour décor ferroviaire, mélangé à des débris de fougères, est collé sur les bas-côtés et le centre du chemin carrossable ainsi qu'à certains endroits de la sente pédestre.
Le dessus de mon tronc d'arbre est recouvert de sable qui est peint et drybrushé en différents tons de vert pour représenter de la mousse. Des champignons sont collés à l'une des extrémités. Je reviendra sur eux dans un article spécifique.
Les herbes hautes proviennent d'un décor plastique pour bûche de Noël. Il s'agit d'une couronne de tiges d'herbes que j'ai découpée par gerbes de 4 à 7 feuilles. Les tiges sont maintenues par une torsion de fil laiton. Elles sont repeintes en vert, comme la peinture était assez diluée la couleur d'origine ressort par transparence et donne un aspect que je trouve réaliste.
Le sapin est lui aussi un décor plastique pour bûche de Noël. Un article totalement immonde que j'ai néanmoins tenté de transformer à titre expérimental. Il est repeint en brun, copieusement recouvert de colle blanche et largement parsemé de flocage ferroviaire, genre sciure ou herbe hachée teintée.
A l'origine ce flocage était d'un vert pomme trop vif. Je l'ai fait tremper dans une coupelle de peinture acrylique TAMYIA d'un vert plus sombre. J'ai rajouté du flocage jusqu'à absorption complète du liquide puis il est étalé sur du papier cuisson et passé au four pour un séchage rapide et une utilisation quasi-immédiate.
Sur ce feuillage une fois sec, j'ai collé quelques touffes du même flocage fibre que précédemment.
Le rendu final est assez bizarre, pas vraiment naturel. Je viens essayer de l'améliorer.
L'arbre est donc un branchage naturel repeint comme précisé dans l'article précédent. Ici j'ai utilisé des haies en mousse-éponge, celles de forme carrée pour décor ferroviaire. Elles sont déchirées en gros flocons irréguliers qui sont collés à la superglue sur les branches ou les uns sur les autres pour donner un volume.
Le résultat n'est pas trop mal mais conviendrait mieux à une échelle plus petite.
Ici également, une amélioration serait bienvenue.
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"J'AI RAMASSE DES CHAMPIGNONS, DES BLANCS, DES JAUNES ET DES ORANGES...."
Le 19/03/2023
https://youtu.be/wnbEc-d5J5s
En surfant sur les vagues d'internet, j'ai découvert un tutoriel expliquant comment réaliser des champignons au moyen d'un pistolet à colle.
https://youtu.be/0UuzRUWSpQM
Mes retours d'expérience :
Selon leur grosseur et donc le poids de la colle, ces gouttes s'étalent plus ou moins.
Si des défauts apparaissent sur ces gouttes comme des filets de colle, il suffit d'approcher la flamme d'un briquet ou d'un allume-gaz du point de colle et celle-ci se liquifiera à nouveau, absorbant les défauts. N'ayez pas peur, ce type de colle est difficilement inflammable. Le papier sulfurisé brûlera avant.
En retournant le point de colle et en enfonçant le cure-dent au travers de la partie convexe ( ou arrondie ) vous obtenez un vieux champignon dont le chapeau commence à se replier vers le haut, particulièrement les cèpes ou les coulemelles.
Pour affiner la représentation d'une espèce particulière, une fois qu'il est planté dans le point de colle, vous pouvez tailler le cure-dent pour lui donner une forme arrondie ( cèpe ) ou plus amincie ( coulemelle ).
Si vous arrivez à produire deux petits gouttes de colle bien rondes, vous faîtes chauffer le sommet d'une première et lorsque la colle se remet à fondre, elle devient alors très brillante, vous posez dessus la deuxième goutte et vous vous retrouvez avec un cèpe au gros pied caractéristique.
En produisant un point de colle assez large, vous pouvez créer un champignon du type amadouvier.
ou une langue de boeuf
Vous coupez une partie de votre point de colle pour obtenir une forme semi-circulaire, vous faîtes chauffer au briquet la tranche rectiligne que vous obtenez et vous collez votre champignon sur un tronc d'arbre ou une souche.
Un dernier petit exercice de peinture et vous avez vos champignons. Les pieds de mes champignons ont été peints en gris camouflage de chez HUMBROL et pour certains ensuite recouverts d'un filtre de terre d'ombre brûlée.
Ici, j'ai représenté trois cèpes têtes de nègres, deux bolets bai, trois coulemelles et une ammanite tue-mouches.
Je dois encore refaire la peinture de mes deux champignons de souche pour en faire des langues de boeuf.
Je n'ai pas vérifié si mes champignons étaient à la bonne échelle mais certaines espèces ( celles que j'ai représentées ) peuvent atteindre des dimensions impressionnantes.
Voilà donc une méthode facile et rapide. La difficulté réside dans la grosseur des points de colle et des filaments que vous générez en relevant votre pistolet.
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PAS DE MANCHOT DANS LA TROUPE
Le 29/03/2023
Vous vous souvenez que mes paratroopers proviennent de la boîte de figurines DRAGON - ITALERI, n° 338, US RANGERS.
https://www.scalemates.com/products/img/8/1/5/133815-10244-pristine.jpg
Comme les poses me paraissaient trop guerrières pour le thème de mon diorama, j'ai décidé de remplacer certains bras par des membres provenant de la boîte DRAGON n° 3027 US MODERN
ARMY.
https://www.maquettecharpromo.fr/7982-tm_thickbox_default/modern-us-marines-.jpg
Malheureusement, même si le fabricant est le même, l'interchangeabilité n'est pas la règle. J'ai dû me limiter aux bras de la figurine de gauche, le radio, et du personnage de droite, le grenadier.
Ces membres ont été collés sur mon aide mitrailleur et mon aide tireur anti-char, non sans charcuter au passage le bras tenant le M209 ( fusil lance-grenade ) pour y loger de manière satisfaisante la crosse.
Le positionnement des bras sur les deux autres figurines ( mitrailleur et tireur AC ) ne s'est pas fait sans difficultés. L'une était le volume des cartouchières ALICE qui oblige à éloigner du corps les bras et les armes. L'autre était le remplacement de la mitrailleuse d'origine M249 par une mitrailleuse M60, conforme à mon diorama.
Petite parenthèse sur ces cartouchières qui, comme dans la réalité, représentent les porte-grenades latéraux. Ceux-ci, chez DRAGON, sont vides mais déployés ce qui n'est pas sans augmenter leur volume et gêner leur positionnement. Notons que chez TAMYIA, dans le kit US
MODERN ARMY INFANTRY,
https://www.super-hobby.fr/zdjecia/9/1/7/114_rd.jpg
les porte-grenades sont repliés et prennent moins de place mais les cartouchières sont plus épaisses.
Donc, pour en revenir à mes moutons, si pour deux de mes figurines la tenue des armes est assez réaliste, il n'en est pas de même pour les deux autres.
La faute m'en revient, j'aurai dû prevoir le montage des bras et des armes dès le début de la conception de mes personnages et avant la mise en place des sacs à dos qui ne m'ont pas aidé. Il aurait fallu déplacer et/ou amincir fortement la cartouchière droite du tireur AC et travailler le positionnement des bras du mitrailleur et le charcuter également.
Autre difficulté rencontré, le volume ou la position trop haute des sacs des masques à gaz chez ces deux mêmes figurines gênaient la mise en place des bras gauches. Je me suis résolu à réduire l'épaisseur de ces musettes et des avant-bras.
La mise en place des bretelles de la mitrailleuse et du M16 cacheront quelque peu la misère.
Qui a dit que nous avions un hobby de tout repos.
Petit satisfecit malgré tout pour les bouchons de tir à blanc colorés qui renforcent le réalisme des figurines.
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